Interventions sur "plateforme"

67 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

L'alinéa 4 de l'article 1er dispose que toute infraction aux dispositions de l'article L. 163-1 est punie d'un an d'emprisonnement. Or, comme je l'ai déjà indiqué lors de mon intervention sur l'article 1er, la peine d'emprisonnement, outre qu'elle est inopposable aux opérateurs constitués en personne morale, autrement dit la quasi-totalité, sinon la totalité des plateformes en ligne susceptibles d'être concernées, est manifestement disproportionnée, s'agissant d'infractions qui concernent des obligations de transparence. C'est pourquoi cet amendement vise à supprimer cette peine d'un an d'emprisonnement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Mon argumentation est la même que celle de Mme Kuster : puisqu'il s'agit de personnes morales, pourquoi appliquer une peine d'emprisonnement ? Je vous propose d'en rester à une amende de 75 000 euros – et c'est déjà beaucoup. Il sera difficile d'emprisonner les responsables des plateformes numériques. Et chacun sait qu'une peine d'un an d'emprisonnement fera l'objet d'un aménagement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Avis défavorable. Nous avions envisagé cette hypothèse, mais le caractère permanent de la mesure ferait peser sur les plateformes des obligations supplémentaires, ce qui fragiliserait l'exception faite à la libre prestation de services au nom de la lutte contre les fausses informations. Ce risque pourrait nuire à l'efficacité et à la pérennité de la mesure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...n plus des informations sur l'identité du promoteur de contenus et sur sa rémunération, il me semble indispensable de fournir à l'utilisateur une information loyale, claire et transparente sur l'utilisation de ses données personnelles dans le cadre de la promotion d'un contenu d'information se rattachant à un débat d'intérêt général. L'amendement complète les obligations faites aux opérateurs de plateforme en ligne en période électorale afin de garantir que l'utilisateur puisse, s'il le souhaite, connaître les raisons pour lesquelles il est destinataire d'un contenu d'information se rattachant à un débat d'intérêt général.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Si j'ai bien compris – ce qui n'est pas facile compte tenu des modifications substantielles que vous apportez à ce texte au fur et à mesure des débats, y compris à la définition même de la fausse information – , votre objectif est en réalité de créer une forme de transparence, afin de savoir si des plateformes ne seraient pas soumises à des influences financières, en particulier étrangères. Arrêtez-moi si je me trompe, mais cela ressemble beaucoup à ce qu'avait décidé le président Poutine il y a quelques mois et qui avait fait hurler l'intégralité de la classe politique française. Par une loi qui instaurait elle aussi une forme de transparence, il avait demandé que les organisations non gouvernemental...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

et qu'elle reste tellement imprécise qu'elle laisse la porte ouverte à toutes sortes d'interprétations. D'autre part, le financement des plateformes en ligne sera lui aussi sévèrement encadré, ce dont on peut se réjouir ou non. Le texte précise que seules les rémunérations dont le montant est supérieur à un certain seuil seront rendues publiques. On peut s'interroger sur le montant qui sera fixé. Peut-être y aura-il, là encore, une vaste hypocrisie. Je demande donc la suppression de l'alinéa 11.