Interventions sur "policier"

31 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il y a, d'une part, le problème de la circulation de l'information entre le maire et le procureur et, d'autre part, celui des procès-verbaux émis par les policiers municipaux, lesquels sont directement transmis à Rennes pour traitement. À Béziers, nous avons par exemple dressé des procès-verbaux à l'encontre de deux bars qui occupent illégalement et systématiquement le domaine public avec leurs terrasses. Mais nous n'avions aucune information quant au traitement des PV et au paiement des amendes. Lorsque nous avons insisté pour obtenir cette information, n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Il a été déposé par notre collègue Marine Brenier. Le code de la sécurité intérieure prévoit cinq cas dans lesquels un policier ou gendarme peut faire usage de son arme de service, mais, pour les polices municipales, seul le premier cas s'applique. Étant donné le contexte sécuritaire et le risque d'attentats dans le pays – je vais encore citer, malheureusement, le cas de Nice – , tout plaide pour une extension, dans l'intérêt des agents de police municipaux. Les restrictions prévues datent de la création des polices munic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

Il vise à étendre l'usage de la force armée aux policiers municipaux en cas de légitime défense élargie et de périple meurtrier. Comme l'a dit notre collègue Pauget, nous vivons dans un contexte de menace terroriste importante et les polices municipales sont souvent les premières arrivées sur le terrain. Il s'agit de leur donner les mêmes moyens qu'à la police nationale pour assurer notre sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Il a été déposé à l'initiative de mon collègue Alain Perea, qui est retenu. Dans le contexte sécuritaire que nous connaissons, l'usage des armes en cas de périple meurtrier n'est pas autorisé pour les policiers municipaux. Alors qu'ils sont souvent les primo-intervenants, ils ne disposent donc pas de la faculté de se servir de leur arme, sauf en cas de légitime défense. L'amendement propose de prévoir expressément l'autorisation de l'usage des armes par les policiers municipaux dans les seuls cas de périples meurtriers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Fauvergue, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...nicipale, pour des attentats terroristes, ce sont en général des services spécialisés qui montent au créneau. J'insiste sur une notion qui répond à vos interrogations : la légitime défense ne s'applique pas seulement au fonctionnaire directement menacé ; le code pénal prévoit la légitime défense pour autrui, laquelle s'applique quand une personne en menace une autre. Il est donc possible pour un policier municipal de défendre autrui en respectant les dispositions en vigueur, et je ne suis pas favorable à l'extension aux autres usages des armes. Par conséquent, l'avis sera défavorable. Je ne méconnais pas le problème mais, pour l'instant, restons-en à la législation actuelle, y compris pour la période d'expérimentation, et, dans trois ans, quand nous en tirerons les conséquences, nous aviserons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Ce qui me dérange, dans la réponse du rapporteur comme dans celle du Gouvernement, c'est que l'on continue de considérer les policiers municipaux comme des sous-policiers. Quand j'étais maire et que je mettais un policier municipal dans la rue, celui-ci avait affaire aux mêmes situations que celui qui portait l'insigne de la police nationale, il effectuait les mêmes interventions. La différence entre la police municipale et la police nationale, c'est que la seconde conserve – et c'est heureux – le pouvoir d'enquête dans le cadr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky :

Dois-je rappeler au président Lagarde que le statut des policiers municipaux, leur formation – je ne dis pas leur degré de compétence, car il peut être très élevé – et les garanties qui sont attachées à la manière dont ils exercent ne sont absolument pas les mêmes que ceux de la police nationale et de la gendarmerie nationale ? Il n'y a rien d'autre à dire que cela.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Fauvergue, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je souhaite répondre rapidement au président Lagarde. Il n'y a pas de sous-policiers, c'est faux. On ne peut pas nous accuser, nous qui sommes à l'origine de la proposition de loi, de considérer ainsi les policiers municipaux puisqu'elle leur donne plus de pouvoirs et les associe davantage à la lutte contre l'insécurité, en collaboration, en coopération et en cohérence avec la police nationale et la gendarmerie nationale : nous considérons les policiers municipaux comme des agen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Benassaya :

Il concerne aussi la formation obligatoire des policiers municipaux – qui sont plus de 22 000, on l'a rappelé. Si cette police est très professionnalisée, ses agents ont effectivement besoin d'une formation plus poussée, pour répondre aux menaces et aux désordres. Actuellement, comme vous le savez, pour pouvoir porter et utiliser une arme, les agents de police municipale sont dans l'obligation de suivre une formation juridique et pratique dispensée p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...luide toute l'année, et que la police municipale dispose d'un accès au système d'immatriculation des véhicules et au fichier des objets et des véhicules signalés – vous avez dit hier y être favorable – , car le maire est un officier de police judiciaire. La police municipale pourrait en outre mettre le propriétaire en demeure d'enlever le véhicule puis, si ce n'est pas fait, s'en charger. Si les policiers nationaux continuent d'exercer leur rôle actuel d'intermédiaire, les enlèvements n'auront pas lieu. Les véhicules restent là, pourrissent la vie des riverains, et leur donnent un sentiment d'abandon du quartier qui ne leur est plus supportable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...oirs et favoriser un contrôle réciproque de ceux-ci. Reste à modifier leur fonctionnement afin d'introduire un contre-pouvoir ou un pouvoir – tout dépend de la perspective dans laquelle on se place – , celui, direct, des citoyens. Nous proposons ainsi qu'au moins une fois par an, les CLSPD se réunissent en formation plénière, en présence du maire, de représentants du parquet et des bailleurs, des policiers affectés au territoire – dans notre logique d'une police nationale républicaine de proximité – , afin qu'un véritable dialogue s'instaure à propos des questions de sécurité, un peu sur le modèle de ce qu'avait instauré Pierre Joxe. Vous verrez que beaucoup de problèmes se débloqueront bien plus tranquillement et plus efficacement, et que nous n'aurons plus à nous faire tous ces noeuds au cerveau...