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...on collective pour dessiner un nouveau chemin esquissé par le Président de la République et le Premier ministre. Face à la crise et à l'affaiblissement des économies, la mobilisation massive et rapide des finances publiques a permis à notre pays de tenir bon « quoi qu'il en coûte ». Près de 500 milliards d'euros ont déjà été budgétés depuis le début de la crise sanitaire, sans compter le plan de relance : rares furent les moments dans l'histoire durant lesquels les pouvoirs publics se sont mobilisés avec une telle intensité pour soutenir l'économie, l'emploi, les collectivités territoriales, le système de santé, mais aussi les publics les plus vulnérables. Il n'y avait certes pas d'autre option, eu égard à la récession dont nous prenons chaque jour un peu plus la mesure grâce aux indicateurs mac...
...t nous mettre en garde, alors que nous nous apprêtons à voter, cet après-midi, en lecture définitive, un troisième projet de loi de finances rectificative. Les mesures de soutien déployées depuis le début de la crise étaient évidemment nécessaires et nous les avons toutes votées par esprit de responsabilité. Mais elles ne peuvent pas pour autant nous dispenser de concevoir au plus vite un plan de relance ambitieux et efficace. Le 24 août, il sera déjà trop tard ! Par ailleurs, cette relance ne sera pas pérenne si nous continuons à nous reposer sur l'augmentation sans fin de la dette publique. Les perspectives des années à venir ont été bouleversées par la crise et les orientations à donner à nos finances publiques en subiront l'impact très directement. Tout d'abord, la dette ne peut pas durable...
Le sursaut doit avoir lieu dès maintenant, sans quoi notre économie risquerait de ne pas se relever. C'est la raison pour laquelle les députés du groupe Les Républicains ont proposé des dispositifs de relance dès le mois de juin, lesquels ont, pour la plupart, été écartés par le Gouvernement et la majorité. Un plan de relance et d'investissement pour amorcer une croissance pérenne et faire repartir notre pays : voilà ce qu'il nous faudrait. L'annonce d'un plan de relance intégré au projet de loi de finances pour 2021 a de quoi inquiéter. Elle signifie que notre économie devra encore attendre de longs...
... représentent des finances publiques mal gérées, une dette et un déficit que l'on laisse courir et des dépenses publiques que l'on se refuse à diminuer. L'effort devra être pensé dans la durée, sur le long terme, comme un travail en profondeur fondé sur un changement d'état d'esprit radical. Nous sommes actuellement engagés dans une course contre la montre pour accélérer la reprise et assurer la relance. Il ne nous reste qu'à compter sur une prise de conscience rapide, de la part du Gouvernement, de la tâche immense qui nous attend tous dans les mois à venir.
...mme en 2019 la croissance et la création d'emplois salariés ont malheureusement régressé. Comment ne pas être interpellé quand la Cour des comptes souligne, à propos de l'exécution du budget outre-mer 2019, que si l'on compare les crédits consommés et les crédits ouverts, les écarts sont de 272 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 285 millions d'euros en crédits de paiement ? Pour relancer nos économies en souffrance, nous devons agir vite et fort, il y a urgence ! Le plan logement outre-mer présenté à l'automne dernier doit être mis en oeuvre dans tous ses paramètres, le plus rapidement possible. Nous devons soutenir nos filières agricoles en maintenant et en honorant impérativement les budgets dédiés à leur diversification, conformément aux annonces du Président de la Républiqu...
Comme cela a été dit, les députés du groupe Agir ensemble saluent les grands axes sur lesquels sera construit le budget 2021 et seront force de proposition pour l'élaboration du plan de relance qui doit nous être présenté à la rentrée. Permettez-moi de vous transmettre quelques idées simples mais fortes qui sont, à notre avis, indispensables à la bonne utilisation des 100 milliards d'euros annoncés. Notre première conviction est que le plan de relance devra se déployer selon une temporalité bien définie : des mesures simples et d'application immédiate, d'une part, pour soutenir nos con...
...u numéro un du budget de l'État pour 2021 est de protéger les Françaises et les Français et de restaurer la confiance. L'épidémie de covid-19 s'est soldée par une lourde facture, peut-être pas définitive, mais déjà vertigineuse : -11 % de PIB, 10 % de chômeurs, 110 milliards de dépenses publiques supplémentaires. Le budget qu'il nous revient de préparer devra permettre à la fois d'accompagner la relance et d'anticiper toute résurgence d'une crise sanitaire aux contours bien incertains. Pour cela, plusieurs caps peuvent nous guider. Le premier est l'emploi des Françaises et des Français. Le recours au chômage partiel a été massif et salutaire pendant la crise sanitaire : 30 milliards d'euros y ont été consacrés. Sa prolongation dans les secteurs stratégiques, dont la reprise est lente, est indis...
...s'exposer à des difficultés majeures à moyen et long terme » ; « Réduire la dette est [… ] nécessaire pour restaurer des marges d'action et pour atténuer les divergences de trajectoire entre pays de la zone euro ». Enfin, bâtir une véritable stratégie de finances publiques lui apparaît fondamental : il faut, en un mot, sortir de la réaction permanente et s'inscrire dans un cycle long. Un plan de relance est nécessaire, mais le discours doit être clair. Monsieur le ministre délégué, pendant trois ans, vous avez expliqué aux Français que les caisses étaient vides, mais vous n'avez engagé aucune des réformes structurelles qui étaient indispensables. En quelques semaines, vous avez prouvé à nos concitoyens que les caisses de l'État pouvaient se remplir miraculeusement, sans rappeler pour autant – c...