Interventions sur "rendement"

51 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

Je suis d'accord avec le ministre, et peut-être plus encore avec le rapporteur général. Je me souviens très bien des conditions dans lesquelles le droit de partage a été augmenté fin 2011 : c'était une mesure de pur rendement, parce qu'il fallait absolument trouver, à l'époque, 250 millions d'euros. L'Assemblée avait alors proposé une petite augmentation – de 1,1 % à 1,5 %, de mémoire. Ensuite, le Sénat en a rajouté une couche, en présentant la chose comme temporaire, bien entendu : on sortait de la crise financière, il fallait boucler le budget… Je me demande, pour ma part, si la bonne solution ne serait pas de reve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cela peut sembler très particulier, mais seule une centrale est concernée : celle de Bouillante. La taxe devrait rapporter 160 000 euros à la commune et 290 000 euros à la région, mais la disposition n'est jamais entrée en vigueur : le rendement réel est nul. Je vous propose donc de retirer l'amendement. Nous devons comprendre exactement ce qui se passe – j'avoue que ce n'est pas clair – afin de prendre une décision en pleine connaissance de cause.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Il propose de supprimer la toute petite taxe sur l'exploration d'hydrocarbures. Son rendement était estimé à 50 000 euros d'ici 2022, mais en fait elle n'apparaît même pas dans les voies et moyens et donc, visiblement, ne rapporte rien. En tout cas, elle n'est pas évaluée alors que, de mémoire, elle a été créée par la loi de finances pour 2018.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cet amendement a été rejeté par la commission des finances mais à titre personnel, et après avoir vérifié son rendement, qui est effectivement quasi-négligeable, je préfère une position de sagesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Lorsque la taxe a été créée, dans la loi de finances pour 2018, son rendement était estimé à 810 000 euros pour l'année 2018 et devait décroître jusqu'à 50 000 euros en 2022, soit largement en dessous de 1 million d'euros. Cette taxe était destinée à compenser, pour les collectivités territoriales concernées, les éventuelles pertes d'emplois liées à la fin de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures prévue pour 2040. Néanmoins, je doute que les collectivités pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

Cet amendement propose de supprimer une taxe dans le domaine funéraire, pour plusieurs raisons. D'abord, son rendement est assez faible – autour de 6 millions d'euros. Ensuite, elle pèse sur les familles des défunts – l'idée est de contribuer à la baisse de la pression fiscale. Enfin, elle est par définition inégalitaire, puisque certaines communes l'appliquent et d'autres non. Il s'agit aussi de faire preuve de cohérence, puisque le produit de la taxe sert moins à financer l'entretien des cimetières que les cent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Le Gouvernement s'est engagé à compenser intégralement à la CNAM la suppression de cette taxe. Cela représente un allégement non négligeable pour les vendeurs, d'autant que la taxe peut se cumuler, pour certains d'entre eux, avec la contribution sur les dépenses de promotion. J'ai interrogé le Gouvernement sur l'évolution du rendement de cette taxe, sans obtenir de réponse. En tout état de cause, dans la mesure où la suppression de la taxe est compensée, mon avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

...mer la contribution salariale sur les distributions et gains nets afférents à des parts de fonds communs de placement à risques, des actions de sociétés de capital-risque ou des droits représentatifs d'un placement financier. Rien que ça ! L'objectif de politique publique n'étant que très partiellement atteint, du fait principalement de l'existence d'un double régime social des parts et actions à rendement subordonné, cet amendement vise à abroger ladite contribution afin d'améliorer la qualité de la fiscalité française. J'avoue, en outre, ignorer son rendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

...si la suppression permet un gain de simplification et de lisibilité. J'estime que la réponse est oui. Nous devons aussi nous assurer que le manque à percevoir est bien compensé, à l'euro près. Une nouvelle fois, la réponse est oui. Dès lors que ces deux impératifs sont satisfaits, nous devons nous montrer fidèles aux objectifs poursuivis par l'article 6, à savoir la suppression des taxes à faible rendement ou à faible efficacité en termes de collecte et de recouvrement, et donc maintenir la suppression de la taxe affectée à l'INAO. Il faut se montrer cohérents jusqu'au bout.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Il vise à supprimer l'affectation d'une partie du produit attendu des redevances acquittées par les opérateurs privés pour l'utilisation de la bande de fréquence des 700 mégahertz, dont le rendement est estimé proche de zéro euro.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

Le présent amendement vise à supprimer la redevance sur les gisements d'hydrocarbures en mer, non que nous considérions qu'il soit mauvais de les taxer dans l'absolu, mais parce qu'il s'agit d'une taxe totalement inefficace. L'amendement est donc cohérent avec l'objet principal de l'article. Le rendement de cette taxe est nul, d'autant que notre majorité a mis fin, lorsque M. Nicolas Hulot était ministre de la transition écologique et solidaire, à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures en mer. Je propose donc que nous l'alignions sur le régime des gisements d'hydrocarbures terrestres, puisque l'amendement no 493 de notre collègue Lise Magnier tendant à supprimer la taxe concernée n'a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Dans le cadre de notre réflexion sur le rendement des taxes, j'ai déposé un amendement de suppression de la taxe sur les spectacles, qui est perçue au profit de l'Association pour le soutien du théâtre privé – ASTP – , soit le théâtre privé parisien. Je ne dispose pas du chiffre, mais je crois qu'elle représente environ 50 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Le niveau de connaissance du sujet est impressionnant… Nous parlons d'une taxe qui rapporte 6,5 millions d'euros, et non pas 50 000 euros. Notons que la proposition de compensation s'élève à 8 millions – c'est intéressant. Nous faisons face au dogmatisme et à l'incohérence. Nous sommes tous d'accord pour supprimer des taxes à faible rendement, mais cela ne signifie pas qu'il faille toutes les supprimer en agissant n'importe comment. La faiblesse du rendement est un faux argument. Dans le domaine du théâtre privé – celui-ci n'est pas seulement parisien, c'est une énormité ! – , ses recettes ont permis de soutenir directement la production de plus de 1 200 spectacles à Paris et en tournée, dont près de 400 créations. Le pire est que v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

...ptes a souligné que cette taxe était dynamique, qu'elle préservait la diversité culturelle et l'emploi. Le théâtre privé ne bénéficie ni de crédits d'impôts, ni de subventions. Comme l'ont dit mes collègues tout à l'heure : pour une fois qu'une profession se responsabilise ! Les membres de la profession ne demandent pas 8 millions d'euros : ils demandent le maintien de la taxe et du dispositif de rendement dynamique, rien d'autre. Vous prétendez faire le bien des gens malgré eux – tout en reconnaissant qu'il y a un problème, puisque vous repoussez la date de la suppression. Vous défendez une disposition dont vous ignorez l'impact, si bien que vous en reportez l'application. Pourquoi ne pas le supprimer afin de prendre tout simplement le temps de réfléchir ? Il faudrait être cohérent !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

L'auteure de cet amendement est notre collègue Ericka Bareigts. L'article 6 du projet de loi de finances pour 2020 prévoit la suppression de taxes dites à faible rendement. Il prévoit également la possibilité pour La Réunion, la collectivité de Corse, les collectivités territoriales de Guyane et de Martinique et le département de Mayotte, de majorer le montant de la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules afin de compenser la suppression de la taxe sur les permis de conduire – prévue à l'alinéa 31 du même article. Le produit de cette taxe, qui conc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...ne taxe sur les ventes de logements HLM. Toutefois, comme le dispositif est complexe et que son application posait problème, la loi de finances pour 2019 a repoussé son entrée en vigueur. En 2019, la situation n'a pas évolué : le dispositif reste compliqué et peu rentable. Il est proposé de supprimer la taxe et de la remplacer par une autre contribution – après négociation. Maintenir une taxe au rendement nul, et qui complique le travail des bailleurs sociaux, ne paraît pas raisonnable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Il vise à augmenter le taux de la taxe sur les transactions financières en le portant de 0,3 % à 0,5 %, ce qui permettrait d'améliorer son rendement de 1 milliard d'euros, voire davantage. Une telle mesure répondrait à la demande forte et légitime de justice sociale exprimée par nos concitoyens, qui entendent mettre un terme aux privilèges dont bénéficie le secteur financier, et soutiendrait la vigoureuse lutte contre la financiarisation de l'économie et la spéculation. En outre, elle dégagerait les moyens financiers nécessaires pour mener d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

...milliards de dollars que les associations attendaient. L'enjeu, maintenant, c'est que les actes soient en cohérence avec les ambitions – et Hubert Julien-Laferrière l'a fort bien dit, l'aide publique au développement mérite que l'on porte le taux de la taxe sur les transactions financières de 0,3 % à 0,4 %. En outre, ce serait totalement neutre pour le budget, puisque nous augmenterions ainsi le rendement de la taxe, qui passerait de 1,6 milliard d'euros à près de 2,21 milliards d'euros, ce qui permettrait de financer une augmentation de plus de 600 millions d'euros de l'aide publique au développement. Je ne vois vraiment pas en quoi ce serait un problème. Enfin, le Président de la République a pris l'engagement d'allouer 0,55 % de notre revenu national brut à l'aide publique au développement. No...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Vous dites qu'il faut de l'électricité décarbonée pour faire de l'hydrogène décarboné. Si mon objectif est la décarbonation, pourquoi ne ferais-je pas de l'électricité décarbonée pour la mettre dans des véhicules électriques décarbonés ? Pourquoi s'embarrasser à construire de grands électrolyseurs avec des problèmes de rendement, à quoi s'ajoute le coût de la voiture qu'il faudra subventionner et le problème de la distribution avec une infrastructure hydrogène qui concurrencera une infrastructure électrique ? Il y a dans cette maison des apôtres du véhicule tout électrique. Pourquoi investir dans l'hydrogène ?