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Selon moi, poser la question, c'est y répondre. Ma question va plus loin. Sachant que l'AFEP et les dix-sept sociétés n'ont déposé leur requête au Conseil d'État que les 22 avril et 27 mai 2016, soit quatre ans après l'entrée en vigueur, le 16 août 2012, de la taxe additionnelle, que les plaignants disposent d'une armée de juristes connaissant par coeur les textes des directives européennes et des lois – que d'ailleurs ils inspirent souvent – et que, en définitive, cette taxe se sera révélée un excellent placement, ne serait-il pas bon que l'Inspection générale des finances examine aussi de plus près les conditions dans lesquelles s'est opéré ce qui, à ce j...
...i la loi est pour eux, la vertu, elle, ne l'est pas. De fait, cela fait déjà des années qu'ils se sont largement gavés de la richesse produite par tous ceux qui, en définitive, par leur travail, payent leurs profits. Le mammouth financier ne mérite pas que la Nation paye, encore, pour l'engraisser un peu plus. La première solution, que vous retrouverez dans nos amendements, consiste à doubler la taxe sur l'impôt sur les sociétés des plus grosses entreprises. Étant donné les centaines de milliards qu'elles ont empochés en quelques années – comme l'attestent les dividendes versés – , elles auront largement de quoi payer et, au moins, l'opération sera quasiment nulle pour les comptes de la Nation. La solution alternative consiste à conserver votre taxation de 5 milliards sur l'impôt sur les soc...
...ission de ce texte, pour plusieurs raisons. D'abord, en raison de l'impréparation qui entache ce PLFR : cela a été dit, nous n'avons pas eu le temps d'appréhender de manière satisfaisante ce qui nous attend. De surcroît, le scandale de l'évasion et de l'optimisation fiscales, qui a éclaté hier, impliquerait des multinationales françaises. Il est donc important d'y voir plus clair s'agissant d'une taxe qui a trait aux relations entre les multinationales et leurs filiales ; il faut savoir exactement ce à quoi nous avons affaire. Par ailleurs, même si la mesure que vous nous proposez est juste – parce qu'elle est exceptionnelle et s'arrête au milieu du gué, nous ne pouvons pas la voter, puisque vous demandez que les Français payent la moitié de la note, soit 5 milliards d'euros. C'est cela que n...
Pourquoi souhaitons-nous voter contre cette motion de renvoi en commission et défendre ce PLFR-ci, et pas un autre ? En premier lieu, parce qu'il propose une solution fiscale fiable, quelque chose qui a déjà été éprouvé, une mesure sécurisée juridiquement. C'est justement ce qui manquait à la précédente taxe sur les dividendes. Ce n'est ni une solution improvisée, ni une mesure précipitée, c'est au contraire un dispositif sûr, qui, nous le savons, ne sera pas censuré. En deuxième lieu, nous défendons ce PLFR-ci parce qu'il propose une solution exceptionnelle, qui ne sera pas pérenne, une taxe additionnelle qui ne durera qu'une année. C'est important, parce que notre projet, notre PLF 2018 repose ava...
...ermis qu'un désordre pareil s'établisse, dont la conséquence est que l'État doit 10 milliards d'euros, qu'il ait fallu quatre ans pour s'en rendre compte et que nous n'ayons qu'à peine quinze jours pour le réparer ? Chers collègues de La République en marche, dont je suis également persuadé de l'absolue bonne foi, vous pensez que vous allez libérer l'énergie de je ne sais trop quoi en cessant de taxer. Permettez-moi de vous dire que la classe sociale qui a été capable d'engranger 55,5 milliards d'euros de dividendes plutôt que d'investir, est parfaitement capable de trouver dans le fond de ses poches les 10 milliards qui nous manquent, de même que les 9 milliards que vous êtes en train de leur offrir avec la suppression de l'impôt sur la fortune.