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Cela n'a guère d'intérêt pour le débat mais, de temps en temps, il importe de rectifier les contre-vérités, madame Fiat. C'est dommage, je n'ai pas conservé le petit papier qui en témoigne : lorsque j'ai proposé au groupe La France insoumise de déposer, conjointement avec l'ensemble des groupes parlementaires, des Républicains aux communistes, un amendement sur la taxe soda, un de vos collègues, dont je tairai le nom car il n'est pas présent dans l'hémicycle, m'a répondu que votre groupe déposerait ledit amendement à condition que j'accepte, en contrepartie, un amendement qui coûtait 5 milliards d'euros à l'État. Mais passons l'éponge. J'aurais été ravi que vous cosigniez l'amendement, car j'avais regretté, à l'époque, l'absence d'unanimité du Parlement. Alors,...
...on de service public. Des concertations avec la direction de la sécurité sociale sont en cours en vue de réviser le mode de rémunération de ces entreprises. Dans l'attente de leurs conclusions, des mesures d'urgence doivent être prises afin de garantir la pérennité économique des entreprises de distribution. Le présent amendement vise donc à retirer le segment des génériques de l'assiette de la taxe sur le chiffre d'affaires des distributeurs en gros. Cette mesure serait salutaire, et aussi cohérente avec le cadre fiscal existant, les génériques étant déjà exclus d'une des trois composantes de cette taxe.
...présidente. Je suis un être humain comme les autres, et des défauts, j'en ai ; je peux en dresser la liste à l'intention de ceux qui ne me connaissent pas. Toutefois, je ne suis pas une menteuse, et c'est un peu raide de s'entendre dire que l'on ment. Je suis quelqu'un d'honnête. Je me suis renseignée, monsieur le rapporteur général. Dans un premier temps, lorsque vous avez proposé cette fameuse taxe soda, mon collègue Adrien Quatennens – je le nomme – et moi-même, qui étions néodéputés, avons tenté un coup en vous disant que nous étions disposés à cosigner l'amendement si vous acceptiez une de nos mesures. Vous avez refusé, et nous sommes revenus vous voir pour vous indiquer que nous allions cosigner. Non, je ne suis pas une menteuse, et je ne vois pas pourquoi je devrais manquer les débats ...
Cet amendement tend à supprimer la taxe sur le chiffre d'affaires des distributeurs en gros de médicaments, visée à l'article L. 138-1 du code de la sécurité sociale.
Cet amendement participe du même esprit que les précédents. M. le rapporteur général l'a chiffré : il a un coût bien plus élevé ; au lieu de supprimer une taxe qui représente près de 20 % de la marge, peut-être faudrait-il prévoir un abattement qui corresponde exactement au manque à gagner de 22 millions d'euros.
Le présent amendement vise à réduire le taux d'une des trois parts de la taxe prélevée par l'ACOSS à 1 % du chiffre d'affaires, soit une économie de 90 millions d'euros pour les entreprises de la répartition. Toutefois, nous pourrions le rectifier ou le sous-amender pour retenir un taux de 1,25 %. Cela permettrait déjà de répondre à la problématique de court terme.
... ma part, ce message pendant cinq ans. Je viens d'un territoire industriel, plus précisément de Sochaux, où les employés de l'industrie automobile travaillent beaucoup et dur, et ne sont pas toujours rémunérés à la hauteur de leurs efforts. Les mesures que nous avons prises étaient bonnes : diminuer les charges sur les salaires, augmenter la prime d'activité, opérer une première déduction sur la taxe d'habitation, …
...on, puisque de seulement 0,3 % pour un taux d'inflation qui sera d'environ 2 % l'année prochaine. Je passe sur les conséquences de l'augmentation du prix du gazole pour les Françaises et les Français qui vivent dans les secteurs les plus ruraux et qui la subissent de plein fouet. Ce que vous donnez d'une main, vous le reprenez de l'autre. Par ailleurs, il est faux d'affirmer que la baisse de la taxe d'habitation compensera la hausse de la CSG. Cette baisse ne concernera que 600 000 personnes sur les 7,5 millions de retraités touchés par la hausse de la CSG. Nous sommes absolument opposés à votre politique visant à faire reposer la relance de l'économie sur les seuls retraités. Nous sommes également opposés à votre politique consistant à opposer les générations entre elles.
... leur chauffage. Ils ont beaucoup donné à notre pays ; ils méritent aujourd'hui notre reconnaissance. Les retraités ne cessent de nous interpeller et de vous interpeller sur leur situation difficile. Ils attendent du Gouvernement davantage d'écoute. J'ai une pensée particulière pour les agriculteurs retraités qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, malgré même la suppression du tiers de leur taxe d'habitation. En plus de l'augmentation de la CSG, déjà difficile à accepter, il y a eu une inflation supérieure à 2 % sur un an, le gel des pensions et l'augmentation du coût des complémentaires santé. Madame la ministre, mes chers collègues, plusieurs des amendements qui vous sont présentés sont l'occasion de rendre aux retraités un peu de leur pouvoir d'achat, et de leur montrer un peu de la ...
...position, tandis que plus de 7 millions de Français continueront à voir leur pouvoir d'achat ponctionné par la hausse de la CSG votée par la majorité l'année dernière. Pis, ce faux-semblant doit être considéré à l'aune de la sous-revalorisation des pensions, bien en dessous de l'inflation, qui vous fera économiser 8 milliards d'euros sur le dos des retraités. Dans ce contexte, l'augmentation des taxes sur le carburant frappe de plein fouet le pouvoir d'achat, non seulement des retraités, mais aussi de tous les Français qui ont besoin d'une voiture pour vivre. La majorité ose parler de « surréaction sociale ». Quand la hausse atteint plus de 30 %, on ne peut rester sourd à la grogne légitime de tous ceux qui doivent rouler ! Leur pouvoir d'achat s'effondre, particulièrement en milieu rural. Me...
Je rappelle que les retraités bénéficieront de la suppression de la taxe d'habitation qui permettra à 80 % des foyers d'être dispensés d'ici à 2020.
Il faut aussi considérer que 40 % des retraités ne sont pas soumis à la CSG, et que 35 % des 40 % de retraités appartenant à la classe moyenne sont « compensés », certes avec un peu de décalage, par la baisse progressive de la taxe d'habitation – en deux ans et non en trois ans, si l'on veut bien considérer qu'avec le prélèvement mensuel, dès le 1er janvier 2020, ils bénéficieront de la totalité de la suppression. Pour les autres, n'oublions pas que la CSG est déductible, et que son taux final n'est plus de 1,7 % puisque les revenus de ceux qui ne bénéficient d'aucune mesure particulière sont imposés à des tranches du barè...