Interventions sur "taxe"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...mière des événements que nous vivons. Les personnes qui travaillent, ou ont travaillé, ont-elles à ce point démérité aux yeux du président de la République pour être ainsi privées du fruit de leur travail ? Pour répondre à leur colère, que vous avez ignorée jusqu'aux émeutes dramatiques de samedi dernier, vous faites un demi-choix, un « en même temps » qui emporte un grand risque : suspendre ces taxes, en vous laissant la possibilité de les rétablir dans le cadre d'un projet de loi de finances rectificative. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre cela. Croyez-vous vraiment que cela permettra l'apaisement auquel chacun aspire tant le niveau de tension est élevé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

En fait, vous n'avez pas arbitré : vous ne renoncez pas à ces taxes dont seule la suppression définitive et inconditionnelle est à même de ramener le calme dans le pays. Toutes les interventions ministérielles de ces derniers jours martelaient le même message : « Ce cap est bon, et nous le maintenons. » Voilà donc la raison de ce moratoire : vous ne voulez pas reconnaître ce qui apparaît un peu plus chaque jour comme une erreur, le fruit d'une déconnexion avec c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

... ont sidéré les Français et révolté tous ceux qui aiment leur pays et veulent sa réussite. J'en viens à la fiscalité écologique, qui est l'objet de ce débat. Elle emporte de grands désordres économiques. De très nombreux commerçants, de très nombreux acteurs de l'agro-alimentaire, de l'industrie touristique, du transport et du bâtiment et des travaux publics crient au secours, tant la hausse des taxes, et le climat de révolte qui en résulte, affectent leur activité. C'est à chaque fois l'emploi, donc le pouvoir d'achat des Français, qui est touché. Ils vous supplient d'y mettre bon ordre : vous avez le devoir de prendre les bonnes mesures pour ramener le calme dont notre économie a le plus grand besoin. Et pour cela, le moratoire n'est pas la bonne solution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

C'est à cause d'une transition écologique mal pensée et mal financée que nous nous trouvons aujourd'hui dans cette situation. Cette crise aura bientôt coûté plus cher à la France que les taxes contestées n'auront rapporté : quelle absurdité ! Monsieur le Premier ministre, le groupe Les Républicains, animé d'un esprit de responsabilité, ne souhaite ni instrumentaliser ce mouvement, ni souffler sur les braises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Nous vous proposons la voie d'une sortie de crise, en renonçant définitivement à cette augmentation des taxes sur les carburants. Depuis des années, même les écologistes conviennent que c'est une erreur de traiter l'écologie par la taxe : cette écologie punitive est même devenue spoliatrice ! Tout cela intervient dans un contexte fiscal extrêmement défavorable : les Français n'ont jamais été aussi taxés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Chacun le sait : les salaires en France sont trop faibles parce que la dépense publique est trop élevée. Dans la Suisse, voisine de ma circonscription, un salarié payé deux fois plus ne coûte pas plus cher au chef d'entreprise. D'après les chiffres de la Banque mondiale, la France détient aussi le record européen pour la taxation des entreprises. Le résultat des hausses d'impôts et de taxes est que la croissance française décroche. La France connaîtra l'une des trois plus faibles croissances d'Europe en 2018, 2019 et 2020 selon les dernières prévisions de la Commission européenne. C'est pourquoi Les Républicains vous proposent un Grenelle des impôts et des taxes : il faut sortir de l'engrenage par lequel chaque politique publique est accompagnée d'une taxe ou d'un impôt. Le systèm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

... cet après-midi, depuis quinze heures, de la fiscalité écologique et de ses conséquences sur le pouvoir d'achat. Pour être honnête, j'ai bien peur que cet échange n'arrive trop tard, malgré la suspension temporaire de la hausse de la fiscalité sur le carburant et les autres mesures annoncées. Alors que le groupe Socialistes et apparentés avait proposé dès le début un moratoire sur les hausses des taxes, cela n'avait trouvé aucun écho dans les rangs du Gouvernement qui, sourd aux mises en gardes des parlementaires de l'opposition, a préféré les accuser d'être opposés à l'écologie. Nul sur ces bancs ne remet en cause l'urgence d'une transition écologique, énergétique et sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

Dès lors, si l'on regarde l'ensemble du pays, comment être étonné par la colère des Français, que vous opposez tout en leur faisant constamment la leçon ? La réalité, c'est que les Français de l'Hexagone et des outre-mer ne comprennent pas que les grandes fortunes ne contribuent plus ou peu à l'impôt, ne comprennent pas plus que la taxe carbone se répercute plus durement sur un smicard que sur un premier de cordée, ou encore que vous fermiez des services publics de proximité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFiona Lazaar :

Nous n'ignorons pas cette impatience et c'est bien ce qui motive notre action depuis dix-huit mois. Nous baissons les taxes sur tous les salaires des salariés du privé parce que, nous aussi, nous pensons que le travail doit mieux payer dans notre pays : c'est inscrit, noir sur blanc, en bas de la fiche de paye de 21 millions de salariés depuis ce mois d'octobre ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFiona Lazaar :

Nous supprimons la taxe d'habitation parce que, nous aussi, nous pensons qu'il est inacceptable que l'on paie, d'un côté du périphérique, 1 500 euros à Argenteuil et, de l'autre côté, 500 euros à Paris.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...mage de la France, nos forces de sécurité, notre nation tout entière, nos institutions, notre démocratie, ainsi que nos commerces, notre économie et notre tourisme. Je veux aborder la question du pouvoir d'achat des Français en vous faisant certes des critiques, mais aussi des propositions, monsieur le Premier ministre. Votre trajectoire consiste notamment à infliger aux Français une hausse des taxes suffisamment dissuasive, et même punitive, pour qu'ils utilisent d'urgence des énergies propres. Pour vous montrer l'impasse dans laquelle ils se trouvent, je vais citer les cas réels de quelques concitoyens aveyronnais qui se trouvent sur les routes depuis trois semaines. Nathalie est salariée, gagne un revenu modeste et a besoin d'utiliser tous les jours, à quatre-vingts kilomètres heure, sa ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Vous lui avez annoncé la baisse de sa taxe d'habitation ; or celle-ci est passée de 416 euros en 2017 à 441 euros en 2018 ! Que lui dites-vous ? Josy, Michel et des dizaines d'autres sont retraités. Ils ont travaillé toute leur vie et touchent des pensions modestes. Avec l'augmentation de la contribution sociale généralisée – CSG – et la non-indexation de leurs pensions, ils y ont laissé 50 euros, 70 euros par mois... Ils se chauffent au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Chouat :

Monsieur le Premier ministre, je ne prendrai qu'un seul exemple : dans ma ville, 90 % des assujettis à la taxe d'habitation bénéficient de la première tranche d'allégement. Je fais partie des trop rares élus qui ont applaudi à la concrétisation de cet engagement présidentiel : j'ai en effet donné la primauté au pouvoir d'achat des citoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

Nos agents publics sont des serviteurs publics de l'intérêt général. À ces agents aussi, nous devons un État qui se transforme. C'est ce à quoi le Gouvernement se consacre depuis plus d'un an. Il faut supprimer les petites tâches et les petites taxes. Chers collègues, n'oublions pas que l'action publique se passe d'abord dans les territoires. Résoudre l'équation du mouvement des gilets jaunes, c'est réinstaller dans les territoires des administrations qui ont été centralisées. S'il y a fracture territoriale, c'est parce que les grandes institutions de l'État sont parties des territoires pour s'installer dans les grandes métropoles. Nous vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Vous l'avez irritée par cette surtaxation. Non seulement vous taxez les Français, mais, en plus, vous leur faites la leçon, vous leur faites la morale en leur expliquant qu'en roulant au gazole, ils seraient responsables du drame de la planète. Comment voulez-vous expliquer à un père de famille qui travaille à quarante kilomètres de chez lui qu'il est coupable du réchauffement climatique ? Comment voulez-vous expliquer à une mère de famille qui conduit chaque sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

À l'évidence, il faut commencer par abandonner toute hausse des taxes. Il ne suffit pas de décaler leur application, il ne faut plus un seul centime de hausse de la fiscalité sur les carburants en 2019, en 2020, en 2021, en 2022 !