Interventions sur "travail"

24 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ures à la fin du mois – ce qui, avec l'augmentation de la CSG, sera de plus en plus difficile pour les retraités –, trouver un médecin, scolariser ses enfants dans une classe de moins de trente élèves, se former près de chez soi, y compris hors des métropoles, se déplacer par le train sans aléas quotidiens, échapper aux licenciements boursiers, vivre de sa production agricole, de sa pêche, de son travail d'artisan ou de commerçant sans être pénalisé par la concurrence déloyale ou le travail dérégulé, ne pas être assigné à sa caisse de grande surface le dimanche, ne pas être traitée d'illettrée quand on est ouvrière, être tout simplement respecté, y compris dans ses difficultés de vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Monsieur le Premier ministre, chers collègues, on n'est pas rien quand on ne réussit pas, sauf à confondre l'être et l'avoir. Votre projet signe le renoncement à notre modèle de protection sociale. Il signe l'avènement de la précarisation et de l'ubérisation du travail. Plus dure sera la vie, et il faudrait s'y faire. Quant aux élites, il semble qu'elles se frottent les mains.Ce projet renonce au rêve républicain et à sa part centrale, celle de la république sociale. Il estompera peu à peu l'égalité et la fraternité des frontons de nos hôtels de ville. Jamais, dans notre histoire récente, les ailes de l'exécutif n'avaient fait autant d'ombre au pouvoir législa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...te des contradictions dans la société qui imposent que l'on prenne parti. Le nôtre est sans ambiguïté : le parti pris des gens contre le parti pris de l'argent. Le nôtre est sans ambiguïté : l'engagement absolu contre l'évasion fiscale, qui coûte 80 milliards d'euros par an à la France. Monsieur le Premier ministre, vous voulez libérer les entreprises. Nous, nous voulons libérer les hommes et le travail de l'emprise de la finance. Voilà pourquoi les députés communistes ne voteront pas la confiance au Gouvernement. Quant aux députés d'outre-mer, conformément à l'état d'esprit qui nous anime dans notre groupe, ils conserveront leur pleine liberté de vote.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

...sence ou leurs racines. L'homme d'abord, donc l'anthropologie, est en crise. Le respect intégral de sa dignité n'est pas assuré : dignité symbolique, mise à mal avec la marchandisation des corps et des naissances ; dignité identitaire avec les victimes du grand déménagement du monde maquillé en jours heureux des migrations massives ; dignité économique avec le refus du rétablissement du droit au travail pour tous et donc de la fin de la société du chômage ; dignité dans la douleur, enfin, quand on sait que les promesses d'un grand plan d'investissement pour les soins palliatifs ne seront pas tenues. Cette aporie dans la définition de l'homme dans ses devoirs et dans ses droits ne peut que renforcer les aléas pour les familles. Avec la loi Taubira et la modulation des allocations familiales, le ...