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Inutile de préciser, une fois de plus, que je suis vacciné, ainsi que tous les membres de ma famille, et que j'admets volontiers l'effet protecteur du vaccin contre les formes graves de la maladie. Le vaccin n'empêche cependant pas la maladie ni sa diffusion.
Ce qui va arriver demain, dans quinze jours ou dans trois semaines, nous n'en savons rien ! Comme je l'ai souvent dit, je suis médecin mais pas devin. Par ailleurs, s'agissant des vaccins contre d'autres maladies, certains ne protègent pas totalement, eux non plus. Même en étant vacciné contre la rougeole ou la rubéole, on peut en déclarer des formes un peu larvées, ce qui rend d'ailleurs le diagnostic difficile, les manifestations pouvant être confondues avec celles de la cinquième ou de la sixième maladie, la roséole. Le vaccin protège, donc, mais il n'assure pas une immunité totale : en étant vacciné, on peut attraper le virus et le transmettre, mais neuf fois moins que lors...
qui explique que celles et ceux qui font le choix de ne pas être vaccinés, s'ils doivent être respectés, doivent au moins respecter les autres ,
... même que cette information soit sur les réseaux sociaux, elle n'a pas à être retweetée, y compris par le ministre. Je vous engage par ailleurs, monsieur le ministre, vous qui représentez le Gouvernement, à écouter davantage les oppositions, et à le faire avec humilité, car aucun d'entre nous ne détient une part totale de vérité. Notre objectif est que la totalité de la population française soit vaccinée, et ce n'est pas en opposant les vaccinés et les non-vaccinés que nous y parviendrons. Il est essentiel, comme vous l'avez dit, d'éviter la fracture sociale. Nous sommes d'accord avec M. Mélenchon quant au caractère tardif de la réaction face à un variant que nous connaissons depuis novembre, alors que se profilent déjà d'autres variants qui appelleront d'autres actions. Nous rappelons aussi qu...
…puisque les personnes non vaccinées viendraient remplir encore davantage les lits d'hospitalisation et de réanimation.
Depuis, la ministre déléguée l'a dit, 10 millions de personnes supplémentaires ont été vaccinées. Où en serions-nous aujourd'hui si nous vous avions écoutés et qu'il n'y avait pas eu de passe sanitaire ? Sans passe vaccinal, quelle est la solution ? Un confinement ? Je veux bien qu'on évoque toutes les possibilités ! Il y a une autre option, celle qui consiste à trouver des traitements alternatifs au vaccin. Mais où sont-ils ? Le professeur Raoult, depuis qu'il a quitté une émission, est p...
...s si le passe vaccinal et certaines mesures restrictives peuvent freiner les hospitalisations et les entrées en réanimation, pourquoi les refuser et ne pas les mettre en œuvre ? Enfin, la responsabilité la plus importante incombe à celles et ceux qui, aujourd'hui, ne sont pas convaincus. Je vous rejoins pour dire qu'il faut convaincre, et non pas contraindre celles et ceux qui ne sont pas encore vaccinés ,
Non seulement vous êtes en train de diviser le peuple, vous envoyez le GIGN et le RAID – Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion – en Guadeloupe et vous gazez des soignants avec leurs patients en Martinique, mais la discussion médiatique qui se joue maintenant est de savoir s'il faut, oui ou non, continuer à soigner les non-vaccinés. Peut-être allez-vous nous dire que nous allons arrêter de soigner les fumeurs ou toutes les personnes qui souffrent de comorbidités – diabète, cancer ou troubles cardio-vasculaires –, puisque ce sont 72 % des gens à l'hôpital qui souffrent de comorbidités avec le covid.
...llectif « Laissons les médecins prescrire » fait état de 300 à 400 patients traités efficacement avec l'ivermectine durant cette période. Ils ne sont absolument pas en réanimation, contrairement à ce que d'aucuns me soufflent. Rappelons que l'Institut Robert Koch, l'équivalent allemand de la Haute Autorité de santé (HAS), a clairement mis en évidence que 95,58 % des patients positifs avaient été vaccinés. Peut-être faudrait-il remettre un peu de clarté dans nos débats,…
...sur les masques et les tests – j'en passe, et des meilleures : vous nous avez tout fait. Nous souscrivons cependant à l'objectif de ce projet de loi, qui est de lutter contre la pandémie de covid-19, mais nous divergeons fortement quant aux moyens de répondre à la situation catastrophique de la crise sanitaire. L'obligation ne résoudra pas tout comme par magie. Nous approchons de 75 % de doubles vaccinés, nous sommes parmi les premiers de la classe en Europe, et nous nous en félicitons. Pourtant, nous n'avons jamais eu autant de cas, à tel point que des couvre-feu réapparaissent, comme à La Réunion. Je vous rappelle que, pour l'OMS, le véritable cœur névralgique du problème est que la crise est globale. L'Europe doit coopérer avec les autres continents afin que la vaccination soit, elle aussi, g...
... n'est pas forcément à l'État de décider pour nous comment nous devons nous soigner. La question qui se pose est celle du consentement du patient. On a bien là quelque chose qui contraint la population. Je me pose aussi la question de la proportionnalité. Les mesures qu'on nous propose seront-elles en mesure de casser cette pandémie ? Honnêtement, je ne le pense pas. Dans mon département, on est vacciné à 97 %. Je me demande bien à quoi cela sert d'aller chercher les 3 % restants.
…ne fonctionne pas comme il le devrait. D'où mes deux questions précises qui appellent des réponses précises. En réanimation, quelle est la proportion de patients vaccinés et non vaccinés ?
Je veux bien croire que la part des patients non vaccinés est très largement supérieure, mais je voudrais des éléments précis et sourcés. Puisque ces vaccins n'ont pas fonctionné comme prévu, quel est celui qui a été le plus efficace ? Les Français ont reçu plusieurs vaccins, tous n'ont peut-être pas réagi de la même façon. Ces faits sont connus de vos services, vous n'avez pas le droit de nous dissimuler ce type d'informations.
... diffusion très rapide du variant omicron, qui provoque de fortes tensions sur le système hospitalier. Nous n'avons pas le choix, nous devons renforcer en urgence les outils de gestion que nous nous étions donnés par les lois précédentes. La stratégie du Gouvernement repose principalement sur la vaccination la plus large possible de la population, avec un double objectif : protéger les personnes vaccinées des formes graves de la maladie et réduire la propagation du virus. Toutes les études épidémiologiques, fondées notamment sur la comparaison entre populations vaccinées et populations non vaccinées, confirment la pertinence de cette stratégie. Il nous est ainsi proposé, pour l'essentiel, de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal à partir du 15 janvier 2022. Il faudra donc justifier d'...
Sinon, il n'est pas logique ni légitime de stigmatiser les personnes non vaccinées. Vous ne pouvez pas leur faire ce reproche alors que vous n'assumez pas l'obligation vaccinale. Pourquoi ne faites-vous pas ce choix ? Vous stigmatisez les personnes non vaccinées au prétexte qu'elles engorgeraient les services d'urgence. Dans ce renversement complet du système de santé et des principes républicains, pourquoi ne pas aller plus loin ? Je vous invite à stigmatiser les fumeurs qui...
...ment sur un texte connu le 27 décembre, examiné en commission le 29 puis en séance publique le 3 janvier, avec à peine quarante-huit heures pour déposer des amendements. Ce déficit de débat public contribue à la lassitude extrême de nos concitoyens et à l'incompréhension des règles sur le terrain. Les professionnels de santé sont épuisés par deux ans de crise sans voir le bout du tunnel. Les non-vaccinés, convaincus de la justesse de leur prudence, et même les vaccinés commencent à s'interroger sur la pertinence de vaccins dont l'avenir passerait par l'enchaînement de doses à administrer. Nous avons également des réserves, disais-je, sur le contenu même du projet de loi. Nous continuons à affirmer que le vaccin est la seule voie pour se protéger des risques graves de la pandémie et préserver un...
...les, aux yeux de certains de nos concitoyens. Je voudrais que nous restions concentrés sur l'objectif qui nous réunit, à savoir faire en sorte que l'hôpital public et nos soignants tiennent. Ces derniers sont, comme nous avons pu le constater lors de nos visites au sein des services hospitaliers, totalement épuisés. Ils savent que les patients qu'ils reçoivent sont à 90 ou 95 % des personnes non vaccinées et qu'à cause de cela, de plus en plus d'interventions sans rapport avec la covid doivent être déprogrammées, ce qui pose évidemment la question de la responsabilité individuelle et de la responsabilité collective par rapport à la vaccination – dans notre pays, bien sûr, mais aussi à l'échelle mondiale, comme cela a déjà été dit. Si certains de nos collègues, qui étaient par principe opposés a...
...connaissons son utilité pour atténuer les effets du virus sur les personnes contaminées, nous considérons que la stratégie du tout-vaccinal ne peut être l'unique solution. Sinon, nous courrons à l'échec. Selon les derniers chiffres de Santé publique France (SPF), publiés le 30 décembre 2021, 91,6 % de la population éligible à la vaccination ont reçu au moins une dose, et 89,7 % sont complètement vaccinés. Dans ces conditions, il paraît illusoire de penser qu'avec 100 % de vaccinés, on parviendra à juguler l'épidémie. La vaccination, si elle permet de réduire les formes graves – et encore, pas toutes, hélas – n'empêche, ne l'oublions pas, ni la contamination, ni la propagation. Cet entêtement à défendre le tout-vaccinal heurte nombre de nos concitoyens et a pour conséquence de dresser les França...
...er à nouveau, d'autant que nos amendements de fond ont été rejetés, en commission, au titre de l'article 45 de la Constitution. Avec ce passe vaccinal, vous instaurez l'obligation vaccinale – pourquoi ne pas l'assumer ? –, contredisant une fois de plus vos propos d'hier. Et cette obligation, vous la faites reposer sur la responsabilité des citoyens eux-mêmes, ce qui revient à stigmatiser les non-vaccinés alors que vous reconnaissez du bout des lèvres que la majorité d'entre eux sont non pas des antivax mais plutôt des gens qui se sentent éloignés de la République ou qui lui sont indifférents. Pourquoi refusez-vous de renforcer la seule démarche efficace qui soit, le « aller-vers » ?
Pourquoi ne pas vous appuyer sur les maires et les acteurs de terrain en reprenant à votre compte l'idée simple selon laquelle les professionnels de santé iraient à la rencontre de chaque non-vacciné ? Refusant bilans et critiques, vous préférez fragiliser les libertés fondamentales en portant atteinte à la liberté de se réunir en période électorale, excusez du peu, et en confiant le contrôle d'identité, mission régalienne de l'État, à des acteurs privés qui ne souhaitent pas l'exercer. Avec vous, l'État ne se fixe ni obligation de moyens, ni obligation de résultat, y compris au plan intern...