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Monsieur le ministre, vous nous avez invités à débattre des enjeux concrets liés à la gestion de la crise sanitaire – par exemple, les mesures liées à l'ouverture des écoles – , et je veux témoigner à mon tour, après Emmanuelle Ménard, que les élus locaux ne sont pas des menteurs. Dans le cadre de la campagne de vaccination, le maire de la ville de Vendôme, située dans ma circonscription, a mis à disposition de l'ARS des locaux, des moyens logistiques et humains, ainsi que du matériel, mais je n'ai entendu à aucun moment le représentant de l'ARS dire – et j'ai pourtant assisté aux réunions de mise en place du dispositif – que l'État prendrait en charge les frais liés à l'installation des centres de vaccination....
Monsieur le ministre, vous nous avez demandé de vous faire des propositions. En voilà une ! À Abbeville, dans ma circonscription, alors que le nombre de vaccinations devait passer de 750 à 1 000 par semaine, il a baissé de 150. D'après ce que j'entends sur tous les bancs, la situation est la même partout en France. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas suffisamment de doses ! Depuis plusieurs mois – en vérité, cela fait un an que cela dure – , vous appliquez des mesures de restriction des libertés individuelles. Jamais, dans son histoire, notre pays n'a con...
...eur le ministre, je suis atterrée par le déni de démocratie auquel nous assistons actuellement dans cet hémicycle, par les propos que vous avez tenus tout à l'heure, par le ton que vous employez et, finalement, par l'état d'urgence : vous nous demandez de faire des propositions mais, en déclarant et en prorogeant l'état d'urgence, vous nous empêchez d'en faire. Vous avez évoqué tout à l'heure la vaccination, au sujet de laquelle je ne prendrai que l'exemple de ma circonscription. Heureusement que Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer, y a organisé avec la clinique un centre de vaccination ! Heureusement que Christian Estrosi s'est mobilisé pour recevoir des vaccins pour la métropole Nice Côte d'Azur ! Sinon, il n'y aurait ni centres de vaccination ni vaccins !
Oui, j'en suis certaine, nous pouvons l'appeler pour le vérifier ! En effet, M. Estrosi s'est mobilisé et c'est grâce à sa mobilisation que des vaccins sont arrivés.
...res vont rouvrir pour les étudiants de première année, en petits groupes, dans une sorte d'improvisation permanente mais sans plan d'ensemble, sans vision partagée avec les Français, sans projet pour nous pour cette année. On nous dit que cinquante-deux variants du virus circulent actuellement : faut-il que l'on ait gagné la bataille contre tous les variants, voire que l'on dispose de différents vaccins, pour retrouver un peu de pouvoir sur nos vies et choisir la façon dont nous menons notre destin commun ? Vous nous demandez de maintenir ouverte une parenthèse dont on ignore quand elle se refermera. Vous ne pouvez pas nous garantir qu'au mois de juin elle sera derrière nous.
La prorogation des dispositions relatives à la création d'un système d'information aux seules fins de lutter contre l'épidémie de covid-19 soulève des questions, alors qu'au 1er avril – vous nous l'avez laissé miroiter, et il faut l'espérer – la plupart des Français seront déjà vaccinés. La prolongation jusqu'au 31 décembre de la conservation des données collectées me semble tout à fait excessive. J'ai déjà eu l'occasion de souligner, lors de l'examen des projets de loi précédents, le danger que peut représenter une telle disposition. Il faut circonscrire ce danger et la meilleure façon de le faire est de maintenir la date du 1er avril.
...ces fichiers, car ils présentent de nombreux risques relatifs au respect de la vie privée. Ces systèmes soulèvent non seulement des questions de sécurité, mais aussi et surtout d'éthique, et posent les jalons d'une société de contrôle et de marchandisation que les Français refusent. On sait pertinemment, même si je vous ai entendu vous en défendre à plusieurs reprises, qu'il y aura des passeports vaccinaux : plus vous niez quelque chose, plus nous savons qu'elle va finir par arriver. Je propose donc, en adoptant cet amendement, de supprimer l'article 4.
Monsieur le ministre, vous avez dit tout à l'heure que nous ne faisions pas de propositions. Or avec les organisations syndicales, nous faisons des propositions pour réarmer l'appareil productif français, afin de le rendre plus efficace pour la production de vaccins. Avec les organisations syndicales hospitalières, nous faisons depuis trois ans des propositions pour réparer l'hôpital et lui donner les moyens de prendre soin des habitants. Avec l'Association des maires de France et l'Association des maires ruraux de France, nous faisons des propositions pour que la gestion de la crise sanitaire soit mise en oeuvre de façon différenciée, en fonction des réal...
Que le traitement de la crise sanitaire se fasse au moyen de mesures policières de type couvre-feu ou enfermement, doublées d'un traçage numérique, est logique. Monsieur le ministre, vous nous avez demandé de vous faire des propositions. Je vous en ai fait une, consistant à recourir à la licence obligatoire pour produire les vaccins.
...tendre que Pfizer ou AstraZeneca soient capables de produire massivement des doses au moyen de leurs petites usines situées en Europe, de faire appel à d'autres usines présentes sur le territoire français. Allez-vous, oui ou non, instaurer le système de la licence obligatoire ? Il faut maintenant que nous prenions une décision sur ce point pour permettre la montée en puissance de la production de vaccins. Si nous attendons qu'un vaccin français soit disponible, cela va prendre encore un an, et si nous attendons que Pfizer nous fournisse des doses, nous allons provoquer un ralentissement de la vaccination plutôt qu'une accélération.