1522 interventions trouvées.
Depuis l'entrée en vigueur du décret no 2018-805 du 25 septembre 2018 relatif aux conditions de réalisation de la vaccination antigrippale par un infirmier ou une infirmière, ces derniers peuvent pratiquer des primo-vaccinations. Ces amendements constitueraient donc un recul plutôt qu'une avancée ; je ne crois pas que ce soit l'objectif de leurs auteurs. J'en propose donc le retrait ; à défaut, l'avis sera défavorable.
... fantasme et réalité, la grippe anime chaque hiver l'actualité médicale. Parmi les chiffres, qui vont bon train, l'un a particulièrement retenu mon attention : Santé publique France estime que le nombre de morts évités grâce au vaccin s'élève à environ 2 500 personnes chaque année. Le professeur Boëlle a déclaré avec prudence : « Nous ne disposons pas aujourd'hui de preuve de bonne qualité que la vaccination réduit la mortalité chez les personnes âgées ; cependant, elle évite des infections donc a priori des décès. » Or il existe actuellement en France 4 716 laboratoires de biologie médicale, qui, si le Gouvernement entendait notre demande, pourrait servir de points d'accès supplémentaires à la vaccination antigrippale. Par ailleurs, je crois que cette proposition s'inscrit dans la droite ligne du ...
Nous sommes favorables à ce que les 4 716 laboratoires de biologie médicale participent à la vaccination antigrippale. Cela ne ferait que renforcer la couverture vaccinale contre la grippe. Par ailleurs, les biologistes qui exercent sur ces sites sont déjà formés pour tous les types de prélèvements auprès des patients. Ayant, de plus, acquis une longue expérience dans l'élimination des déchets médicaux, ils ne rencontreraient aucun problème avec la traçabilité des vaccins.
Pourquoi donnez-vous de tels avis alors que nous vous avons expliqué, en long, en large et en travers, l'utilité que pourraient représenter ces possibles points d'accès à la vaccination antigrippale ? Les 4 716 laboratoires de biologie médicale seraient utiles dans votre campagne de vaccination contre la grippe, notamment en tant que points d'accès de proximité pour les personnes âgées, les seniors.
Il faut se souvenir de ce qu'a coûté la vaccination contre la grippe H1N1, alors que nous avions déjà ces moyens à disposition. Je ne comprends pas cette absence de réponse.
S'agissant de la vaccination antigrippale, peuvent déjà l'effectuer les médecins, les infirmiers et les pharmaciens. Madame Ménard, vous parliez des personnes âgées à domicile : ce sont les infirmiers qui les vaccinent, à l'occasion d'une de leurs visites quotidiennes. Quant au reste de la population, les pharmaciens d'officine sont autorisés à vacciner dans certaines régions, dans le cadre d'une expérimentation lancée par l...
J'étais le rapporteur de la commission d'enquête sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). Je vous assure qu'à l'époque, les autorités cherchaient partout le moyen de vacciner ! Si vous voulez accroître la couverture vaccinale, pourquoi se priver des laboratoires de biologie ? On y trouve des médecins biologistes et des infirmiers : ils savent piquer ! Il faut élargir le périmètre de ceux qui sont habilités à vacciner, si l'on veut augmenter la vaccination. ...
Vous avez un bon, vous achetez votre vaccin. Le lendemain, vous devez faire une prise de sang : au laboratoire, vous demandez à être vacciné ! C'est un peu stupide que le biologiste ne puisse pas le faire. Pour le rapport dont j'ai parlé, je me suis rendu aux États-Unis. Savez-vous qu'on y vaccine dans les aéroports, dans les gares ? Il y a des halls de vaccination ! Si les taux de vaccination sont énormes, c'est parce qu'on peut vacciner partout ! Si vous voulez des résultats dans la vaccination antigrippale, il faut faire appel aux médecins biologistes.
...tre labellisé et financé comme tel : celui de Marie-Galante, qui était voué à disparaître dans un schéma régional de santé. Marie-Galante présente de nombreux atouts pour assurer la proximité des soins : un service mobile de prévention et de promotion de la santé, un service de radiologie et de scanographie, un service de soins de suite et de réadaptation, un centre de périnatalité, un centre de vaccination, un service d'hôpital de jour – bref, des services de soins indispensables à nos concitoyens, proches des territoires. Néanmoins, cet établissement a grandement besoin de financements adaptés à son activité. Je me suis entretenue très récemment avec sa directrice, qui place beaucoup d'espoir, madame la ministre, dans votre mesure. C'est pourquoi je me réjouis que nous votions la création des hôp...
L'article 34 concerne l'extension de l'obligation vaccinale à onze vaccins pour les nourrissons de moins de deux ans. De nombreux médecins généralistes ont réfléchi à une médecine fondée sur les preuves et le respect des droits des patients, dans une perspective de santé publique. Cette réflexion les a conduits à s'opposer au vote conjoint de huit obligations de vaccination supplémentaires et à demander que les vaccins concernés puissent être examinés un par un, en tenant compte du rapport bénéfices sur risques et du rapport coûts sur efficacité réelle, ainsi que de leur place dans une perspective globale de santé publique. Je ne résiste pas à l'intérêt de vous lire un extrait de leur courrier, qu'ils ont dû envoyer, j'imagine, à nombre d'entre vous : « Nous ne nou...
Enfin, compte tenu des questions soulevées, la recherche doit être développée dans le domaine de la vaccination, en particulier pour les adjuvants. Cela mériterait quelques engagements du Gouvernement.
Je serai très bref. Pour notre part – Jean-Pierre Door, notamment, l'a dit dans la défense de sa motion de rejet préalable – , nous trouvons courageuse la politique que vous voulez développer en matière de vaccination, madame la ministre. Notre rapporteur général, M. Véran, a organisé de nombreuses auditions, dont celle du professeur Alain Fischer, avec qui nous avons eu un échange passionnant, et nous vous avons aussi entendue. Je ne suis pas scientifique et j'aurais assez tendance à faire confiance à ceux qui savent. Par la politique de vaccination, on peut sans doute grandement améliorer la prévention et la...
Avez-vous conscience que la décision de l'extension vaccinale de trois à onze vaccins, sans véritable consultation préalable, au mépris de la démocratie la plus élémentaire, vient ébranler l'opinion publique ? Cette précipitation du Gouvernement à agir questionne même les défenseurs de la vaccination – dont nous sommes – , pourtant bien conscients de l'enjeu de santé publique qu'elle représente. Mes chers collègues, la défiance est de mise après les divers scandales sanitaires que nous venons de traverser. Les interrogations de la communauté scientifique sur les adjuvants contenant de l'aluminium ou sur les vaccins contre l'hépatite B ou le cancer du col de l'utérus n'aident pas à l'établiss...
La vaccination est un acte simple de prévention, la meilleure façon de se prémunir des maladies infectieuses potentiellement dangereuses. La vaccination est l'un des plus grands progrès de l'humanité. C'est un acte de solidarité, qui permet d'améliorer le niveau de santé de toute une population et de protéger les plus fragiles. Ce n'est pas parce que les maladies ont presque disparu de notre pays qu'il faut ar...
Nous souhaitons tous la même chose : redonner confiance dans la vaccination. Mais justement, cet élargissement de l'obligation vaccinale au 1er janvier prochain pose problème : il est paradoxal de vouloir éradiquer une crise de confiance par une décision politique autoritaire.
Ce sujet touche à la santé de nos enfants et de nos petits-enfants, notamment des nourrissons. La question, très sensible pour nos concitoyens, exige un vrai débat de qualité, mais ce débat n'a eu lieu ni devant nous ni devant les Français. Nous entendons s'exprimer des voix pour : des médecins, des experts, des hommes et des femmes politiques convaincus, de bonne foi, des bienfaits d'une vaccination généralisée et imposée. Nous entendons aussi des voix contre : d'autres médecins, d'autres chercheurs, qui peuvent émettre des doutes sur les effets secondaires de tel ou tel vaccin, ou mettre en avant un risque non prouvé mais constaté, comme celui inhérent à l'aluminium, entre autres. On a donc des pour, des contre, mais pas de débat entre les deux parties. L'année dernière, une concertation a...
Quelles que soient nos opinions personnelles sur la vaccination en général, quels que soient nos étiquettes politiques et nos désaccords, ne privons ni les Français ni leurs représentants – nous ! – du débat auquel nous avons tous droit. C'est ainsi, et non par la contrainte, que nous rétablirons la confiance perdue de notre peuple dans la vaccination.
Nous allons enfin étendre la vaccination obligatoire à onze vaccins, qui plus est de façon obligatoire. Pourquoi ? Comme l'a déclaré Hermann Gröhe, le ministre de la santé allemand : « Personne ne peut être indifférent au fait que les gens continuent à mourir de la rougeole. C'est pourquoi nous renforçons les règlements sur la vaccination. »
En Allemagne, la vaccination n'est pas obligatoire mais, si des parents ne respectent pas les consignes, les responsables du jardin d'enfants alertent immédiatement les autorités sanitaires, et les parents s'exposent alors à de lourdes amendes. L'Italie prend également des mesures radicales. Ce pays a décidé de rendre obligatoire le vaccin contre la rougeole : aucun enfant ne pourra être inscrit en crèche ou à l'école sans ...
Nous devons nous approcher du taux de vaccination recommandé par l'OMS, qui est de 95 % ; nous n'atteignons aujourd'hui que 80 %. Nous connaissons le rapport culturel des Français vis-à-vis de l'obligation. Toutefois, j'insiste sur le fait qu'en France, cette obligation sera temporaire. J'insiste aussi sur le fait que son non-respect ne sera pas sanctionné par une amende. Vacciner, c'est protéger son enfant, mais c'est aussi protéger les autre...