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Je me fais l'écho de l'incompréhension des ambulanciers : les pompiers et les auxiliaires de vie peuvent se faire vacciner contre la covid-19 – et c'est très bien – contrairement à eux, alors qu'ils sont également en contact avec le virus. Monsieur le ministre, pourriez-vous mieux prendre en compte ces oubliés ? Je me permets d'appeler votre attention sur une application gratuite mise au point par des pharmaciens hospitaliers de ma circonscription qui s'impliquent dans la sécurité sanitaire de nos concitoyens, car l...
Le 7 janvier, vous avez décidé d'accélérer la campagne vaccinale et, sur le terrain, les professionnels libéraux entendent s'y associer pleinement. Les médecins généralistes, les infirmiers, les pharmaciens le seront-ils également pour vacciner à, à leur cabinet ou, éventuellement, au domicile des personnes qui ne peuvent pas se déplacer ? Aujourd'hui, sur France info, Mme la professeure Le Guludec, présidente de la HAS a déclaré que la vaccination par son médecin traitant sera possible. Pourriez-vous nous apporter des précisions ?
Monsieur le ministre, soyez assuré que je participe pleinement à inciter chacun des concitoyens de ma circonscription à se faire vacciner. Je tenais à vous faire part d'une expérience légèrement différente de ce que vous venez de décrire. Chaque semaine, le préfet du Var organise une téléconférence avec des élus, dite « point covid ». C'est une excellente chose et nous y tenons beaucoup. La réunion d'hier avait pour objet la stratégie vaccinale, et en particulier la campagne de vaccination des personnes âgées de plus de 75 ans rési...
On peut vraiment se réjouir que la stratégie mise en place permette de protéger en priorité les personnes les plus fragiles et que le calendrier ait été accéléré. Dans mon département, le Loiret, les hospitaliers ont très rapidement mis en place sept centres pour vacciner les professionnels de santé. Beaucoup d'élus locaux de ma circonscription proposent des salles et, dès lundi, les centres seront opérationnels. En outre, beaucoup de professionnels se portent volontaires pour vacciner. Je tiens, ici, à les remercier pour cet élan collectif. Monsieur le ministre, nous avons donc des bras à vacciner et des bras pour vacciner. Pouvez-vous nous rassurer ? Pourront-i...
...nnels de santé libéraux – médecins, pharmaciens, infirmiers, dentistes – pourront-ils administrer le vaccin ? En effet, la confiance s'incarne dans la proximité, je partage les propos déjà exprimés à ce sujet. Il ne faut pas négliger la valeur de l'exemple. Quand pourrons-nous – parlementaires, ministres, éventuellement personnalités du monde économique, culturel – donner l'exemple et nous faire vacciner ? Pour le moment, c'est bien normal, cela nous est refusé, mais nos concitoyens nous le demandent. Cela permettrait aussi de leur redonner confiance.
À ce jour, 138 000 personnes ont été vaccinées. Vous avez fixé l'objectif à un million d'ici fin janvier. J'espère que vous l'atteindrez, dans l'intérêt des Français, mais je me pose des questions. Aujourd'hui, 40 % des Français veulent se faire vacciner. Je comprends bien qu'il faille accorder la priorité aux plus vulnérables et poser des critères mais il faudrait tout de même accélérer. Si l'on autorise ceux qui le souhaitent à se faire vacciner, peut-être cela motivera-t-il les plus réticents à leur emboîter le pas. Enfin, les élus doivent être intégrés dans le dispositif. J'ai l'impression que, pour le moment, ce sont les préfets et les ARS ...
... d'étendre massivement la couverture vaccinale en France, il a été envisagé d'allonger le délai entre la première et la seconde injection, notamment pour le vaccin développé par Pfizer. Une décision a-t-elle été prise ? Les personnels mobilisés ont besoin de cette information pour mieux organiser la convocation pour la seconde injection. Concernant l'enjeu de santé au travail, avez-vous prévu de vacciner les soignants les plus exposés, notamment ceux qui travaillent dans les services de réanimation ? Avez-vous prévu d'organiser la vaccination avec les services de la santé au travail lors de l'élargissement de la campagne vaccinale à la population générale ?
Vous avez élargi la vaccination aux soignants, aux pompiers et aux aides à domicile de plus de 50 ans ainsi qu'aux personnes âgées de plus de 75 ans ne résidant pas en EHPAD. Les auxiliaires de vie directement employées par des personnes vulnérables, à leur domicile, sont-elles concernées ? Envisagez-vous, par ailleurs, de vacciner à domicile les personnes de plus de 75 ans qui auraient perdu de leur autonomie ? Enfin, le vaccin AstraZeneca, dont l'autorisation de mise sur le marché a été déposée aujourd'hui, pourrait-il faciliter l'accès à la vaccination de ces publics ?
Comment comptez-vous vacciner les personnes dépendantes vivant à leur domicile ?
...e sur une distribution du vaccin par deux flux et deux réseaux. Le flux A est conçu pour atteindre directement les individus ; le flux B s'appuie sur le réseau des centres hospitaliers universitaires (CHU). Or le flux A fonctionne beaucoup moins bien que le flux B. J'en veux pour preuve le fait que, dans les EHPAD de ma circonscription, les doses n'arriveront que fin janvier, alors que je me fais vacciner cet après-midi au CHU…
...tion dans les établissements scolaires. Au-delà de la vaccination initiale dans les EHPAD et pour les personnels de santé, auxquels s'ajoutent d'ailleurs dans mon département les pompiers et les auxiliaires de vie de plus de 50 ans, il a été décidé de déployer aussi des vaccins pour les enseignants. On me dit qu'il y a très peu d'enseignants malades aujourd'hui. Je me demande s'il est envisagé de vacciner aussi les lycéens et les collégiens. Le virus peut-il passer par eux de manière active ? Si c'est le cas, pourquoi ne les vaccine-t-on pas ? Il y a eu plusieurs clusters dans des lycées et des collèges, avec des stratégies très hétérogènes d'isolement – ou pas – des cas contact. Chaque établissement fait comme il veut. Je pose cette question parce que dans des départements où la densité de popula...
...romes » n'a effectivement pas été retenue, du moins pour la première phase de vaccination. Les associations de médecins, locales, régionales et nationales, que nous avons interrogées – sauf une, me semble-t-il – ne se sont pas montrées favorables à ce dispositif. Il y avait alors beaucoup d'inquiétudes sur la défiance vaccinale de la population. Les auditions nous ont confirmé qu'il convenait de vacciner les personnes les plus fragiles. Nous nous sommes interrogés sur la vaccination des collégiens et des lycéens, mais ils ne peuvent être considérés comme prioritaires, du fait de la très faible létalité de la Covid-19 pour cette catégorie de population. Cette appréciation pourrait changer si des variants plus dangereux pour les jeunes apparaissaient. La HAS a établi sa stratégie progressive, prior...
...iers, il est important de rappeler que la quantité de doses disponibles reste faible et que se pose donc un problème de pénurie. Cela vient des capacités industrielles de production de Pfizer-BioNTech et de Moderna, de leurs problèmes éventuels d'approvisionnement, du retard dans la mise au point d'un vaccin Sanofi, etc. Si toutes les personnes éligibles aux premières phases se font effectivement vacciner, il y aura une pénurie. Cependant, celle-ci est peu probable dans la mesure où tout le monde ne voudra pas se faire vacciner. Il faut bien mesurer l'ampleur de ces contraintes avant d'élargir le périmètre de la vaccination. Sauf pour le vaccin produit par Moderna – ce qui reste à confirmer – la vaccination n'est pas stérilisante et ne prévient pas la dissémination du virus. Il est donc inutile d...
...tités. Lors de la première livraison, chaque département a reçu la même dotation. Les différences se feront lors des réapprovisionnements. Enfin, l'Allemagne a démarré la vaccination plus rapidement, avec une organisation consistant à amener les patients au vaccin, mais le pays est déjà en situation de pénurie. D'autres pays, comme les Pays-Bas, attendent d'être totalement prêts pour commencer à vacciner. Chaque pays a sa propre stratégie. Les choix faits en France amenaient nécessairement à un démarrage lent. On n'est pas à un jour près.
...tuation complexe. Les vaccins doivent être produits, ce qui prend du temps, et la logistique est délicate. Je partage les réserves sur l'efficacité du couvre-feu à 18 heures dans les territoires ruraux. Attention aux effets de communication : un maire qui avait mis en place un centre s'est vu reprocher d'aller trop lentement, car la région avait « sur-communiqué » sur la possibilité de se faire vacciner. Les vaccins protègent des formes graves de la maladie mais pas de la transmission. C'est ce qui explique pourquoi il faut vacciner d'abord les plus âgés. Mais beaucoup d'actifs souhaitent être vaccinés le plus tôt possible. Serait-ce envisageable, en plus des personnes à risque ? Et les entreprises peuvent-elles jouer un rôle dans la vaccination ? La durée de protection conférée par les vaccin...
.‑ Il était difficile de rendre la vaccination opérationnelle pendant une période de vacances, notamment dans les EHPAD. Du reste, tous nos concitoyens n'ont pas envie de se faire vacciner. Qui plus est, un tuteur qui ne veut pas se faire vacciner sera enclin à refuser la vaccination pour les personnes placées sous sa garde, comme il y en a dans les EHPAD. Nous devons donc prendre en compte non seulement l'aspect scientifique, mais aussi l'aspect humain de la question. Le syndrome des vaccinodromes, héritage de la grippe H1N1 évoqué par notre collègue Émilie Cariou, a marqué les e...
...e fluidité. Les soubresauts évoqués au gré des diverses interventions ne favorisent pas cette dernière. Les membres de l'Office doivent s'engager en faveur d'une fluidité accrue de l'information, car nos concitoyens ont soif de connaissances. Ils ont des droits sur nous à cet égard. Sur le fond, il semble que les vaccins soient toujours aussi efficaces contre le variant britannique. Mais il faut vacciner plus vite pour enrayer la propagation rapide du virus. Les entreprises peuvent servir de lieu de vaccination et de conseil. En Occitanie, les chambres de commerce et d'industrie sont très actives en ce sens. En réponse à Émilie Cariou et à Ludovic Haye, je pense qu'il serait opportun de dresser une liste des personnes désireuses d'être vaccinées. Peut-être pourraient-elles s'inscrire sur un site...
...nt nécessaire de construire un système d'information simple et complet afin de tracer l'ensemble des vaccinations opérées et faire remonter en temps réel les éventuels effets indésirables. Il faudra sans doute prévoir un carnet de vaccination électronique. Parmi les défis à relever, il en est un qui conditionne la réussite de toute la campagne : la décision individuelle et collective de se faire vacciner. Votre stratégie ne fonctionnera qu'à condition que le plus grand nombre non seulement puisse, mais veuille bien se faire vacciner. La défiance constitue donc un facteur majeur de limitation des chances de réussite de cette stratégie. Paradoxalement, au pays de Pasteur, il existe effectivement une résistance historique à la vaccination, d'ordre religieux, naturaliste, alter-scientifique ou complo...
...e de toute vaccination à une prudence un peu plus raisonnée, fondée la plupart du temps sur un déficit d'information. Les questions de nos concitoyens sont nombreuses. Les vaccins contre le covid-19 vont-ils permettre d'éviter la transmission du virus, ou simplement l'apparition de formes graves de la maladie ? Leurs effets seront-ils durables ? Y aura-t-il des effets secondaires ? Faut-il aussi vacciner les personnes déjà testées positives au covid-19 ? Faudra-t-il rendre la vaccination obligatoire pour certaines catégories de personnes, par exemple le personnel des EHPAD ? Le groupe Agir ensemble se réjouit que la représentation nationale prenne toute sa part au débat sur la stratégie vaccinale, car votre déclaration, monsieur le Premier ministre, et nos interventions doivent contribuer à prés...
...mis sur le marché, c'est qu'ils seront aussi fiables que ceux déjà administrés à nos concitoyens. Une part de la population s'oppose cependant ouvertement à la vaccination. Il nous appartient de convaincre ces Français et de les responsabiliser car, comme le dit Daniel Camus, l'un des infectiologues de l'Institut Pasteur de Lille : « La personne qui ose dire : c'est ma liberté de ne pas me faire vacciner, ça veut dire qu'elle compte sur les autres pour empêcher la circulation du virus. » Il convient de susciter la confiance et d'inciter nos concitoyens, sans les y obliger, à se faire vacciner, en leur faisant comprendre que se faire vacciner est un acte citoyen : je le fais pour me protéger et protéger les autres.