Interventions sur "visage"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Il s'agit de rétablir la rédaction du Sénat, qui conserve le délit de dissimulation du visage lors d'une manifestation, en supprimant l'écueil que comporte le texte issu de la commission, à savoir la nécessité de prouver l'intention de commettre des exactions. En réalité, lorsqu'on souhaite participer de manière paisible à une manifestation, même si celle-ci peut être tendue, on ne se masque pas le visage. Nos collègues tournent un peu autour du pot, alors qu'il est question de violences...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Par cet amendement, nous voulons revenir à la version de l'article 4 adoptée par le Sénat, qui nous paraît beaucoup plus pertinente. Le fait de dissimuler son visage dans une manifestation est, par nature, porteur de violences potentielles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Les choses sont claires : ceux qui vont manifester le visage dissimulé ne sont pas animés par des intentions pacifiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Actuellement, depuis l'adoption d'un décret, en 2009, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la dissimulation du visage dans une manifestation est sanctionnée par une contravention de cinquième classe : elle est passible de 1 500 euros d'amende. Vous précisez dans votre rapport, madame la rapporteure, que quarante-sept amendes seulement ont été prononcées de 2013 à 2017. Il est donc opportun, nécessaire, je dirais même indispensable, de donner à cette infraction un caractère délictuel, pour offrir une véritable di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Nous nous inscrivons toujours dans la même logique : rendre ce texte pleinement applicable. Or s'il prévoit une sanction trop importante pour le fait de dissimuler son visage, il finira par être censuré par le Conseil constitutionnel. Nous proposons donc, par cet amendement, d'instaurer une sanction un peu plus mesurée, mais qui reste tout de même significative.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...e peut-être pas la pensée complexe – pour comprendre exactement ce que le législateur entendait punir. Cela risque de donner lieu à des jurisprudences qui compliqueront sa mise en oeuvre. Cet amendement présente l'avantage que l'intentionnalité serait envisagée du point de vue de celui qui se masque. Ce serait à lui d'expliquer quelles étaient ses intentions, de justifier la dissimulation de son visage par des éléments objectifs, par exemple la présence de gaz lacrymogène – cela répondrait donc aux arguments développés par Mme Ménard – ou des raisons de santé. Si l'on retient la rédaction actuelle, il sera difficile aux forces de police de prouver l'intentionnalité. Avec cet amendement, la charge de la preuve reviendrait à celui qui se masque. Par ailleurs, je crois que l'on peut effectivement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou :

Je demande une explication. Tel qu'il est rédigé, l'amendement de Laurence Vichnievsky tend à supprimer, après le mot « visage », deux membres de phrases du texte initial, d'une part « afin de participer ou d'être en mesure de participer à la commission de ces troubles sans pouvoir être identifiée », d'autre part « le présent article n'est pas applicable aux manifestations conformes aux usages locaux ou lorsque la dissimulation du visage est justifiée par un motif légitime ». Pour ma part, je suis un peu gêné par ces deu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky :

Si nous renversons la charge de la preuve, la personne mise en cause pourra faire valoir le motif légitime pour lequel elle a dissimulé son visage, qui peut avoir trait aux usages locaux, au carnaval ou à une autre raison – autant d'éléments visés par la partie de la phrase que je vous propose de supprimer. Nous sommes parvenus à une rédaction concise, simple d'application, efficace au plan opérationnel et qui préserve évidemment les droits de la personne mise en cause.