Les amendements de Alexandra Louis pour ce dossier
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Je souhaiterais répondre rapidement à notre collègue Stéphane Viry qui, à propos de la loi du 3 août 2018, dite loi Schiappa, a qualifié de « sectaire » l'attitude de la ministre. Il faut rappeler que ce texte a été adopté à l'unanimité par les deux assemblées, et qu'il a fait l'objet d'une CMP – commission mixte paritaire – conclusive sur la p...
Il ne s'agissait d'ailleurs pas d'attitude sectaire, mais d'une question purement juridique et technique, à savoir un problème de constitutionnalité.
Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, un délai de soixante-douze heures serait extrêmement court et poserait énormément de difficultés. En revanche, le délai de six jours constitue un réel progrès dans l'organisation, en vue de fournir aux victimes une réponse assez rapide. Toutefois, je m'interroge sur les délais d'audiencement, notamme...
Ces amendements traitent d'un point extrêmement important de la lutte contre les violences conjugales : l'attribution du domicile. Ce texte propose que le domicile conjugal soit en principe attribué à la victime, ce qui lui laisse le choix d'y rester ou, dans le cas où il serait préférable pour elle de se reconstruire ailleurs, d'opter pour une...
Cet amendement tend à faire passer de six mois à un an la durée d'effet de l'ordonnance de protection. Pour les victimes, il est parfois difficile d'engager des procédures telles qu'une requête en divorce, en autorité parentale ou en séparation de corps dans ce délai de six mois. Il s'agit donc de leur permettre de disposer d'un peu plus de te...
Je suis évidemment sensible aux arguments de Mme la garde des sceaux et du rapporteur sur le délai de six mois, notamment eu égard aux mesures beaucoup plus restrictives qui peuvent être prononcées par le juge aux affaires familiales. Il faudra néanmoins approfondir la réflexion par la suite pour des cas de renouvellement de certaines mesures. ...