Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
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Quelle étrange histoire que celle-ci : cinquante-six ans plus tard, la guerre d'Algérie ne semble pas encore achevée, du moins dans le rapport mémoriel que nous entretenons avec cet événement, puisque nous en sommes en débattre du statut de ceux qui ont risqué leur vie. Nous sommes tous d'accord pour reconnaître l'importance du sujet : l'engag...
à laquelle prend officiellement effet le cessez-le-feu. Nous devons solennellement prouver la reconnaissance de la nation. Ce n'est pas une question de chiffres. L'un de nos collègues du groupe La République en marche a essayé de nous démontrer qu'en dépit de l'importance du sujet, qu'il ne niait pas, il n'était pas encore temps de légiférer, ...
Cet argument n'est pas admissible – ou bien, renvoyez-en la responsabilité à M. Le Drian, ancien ministre des armées. Durant les cinq années où il fut aux affaires, n'aurait-il pas pu mettre ses services au travail pour le savoir ? Que cherchez-vous ? À aboutir à une situation d'épuisement où, faute de combattants – si je puis dire – , le temp...
Il y a urgence et la question du temps est liée à la reconnaissance que nous accordons à ces combattants. Il n'est pas question d'aller vite pour mal faire, mais d'aller vite pour faire, tout simplement. À trop repousser le débat, plus rien ne sera possible. À moins, si j'ai bien compris, ce qui serait agaçant, que la majorité soit prête à pre...
Beaucoup d'arguments ont été avancés pour expliquer les raisons pour lesquelles nous voterons contre la motion de renvoi aux oubliettes – ou en commission.
J'ajouterai un argument à l'attention de notre collègue du groupe La République en marche. Je n'accepte pas d'entendre que le Président de la République s'en occupera prochainement ; c'est inacceptable de la part d'un parlementaire.
Nous en avons assez ! Nous n'attendons pas le bon vouloir du Président de la République ; nous sommes députés, la représentation nationale est ici. La répétition de ce genre d'arguments montre bien de quelle manière vous envisagez votre réforme constitutionnelle.
Profitons de ce débat pour voter maintenant ! Il y en a assez ! Allons au fond car le temps passe ! Dans cette affaire, l'heure tourne dans le mauvais sens : à trop vouloir adopter des mesures d'austérité budgétaire, l'on va vers une austérité démocratique, une austérité du respect ! Vous savez donc dans quel sens nous allons voter. Je ferai f...
Si, monsieur Carvounas, encore cet argument, notamment à votre endroit ! Je n'ai aucun problème sur ce sujet parce qu'il faut ne pas être hypocrite !
De même, La République en marche compte dans ses rangs nombre de gens qui étaient précédemment parlementaires, ministre de la défense ou Premier ministre, et qui n'ont rien fait ! Je dois avouer que, par moments, le concours d'hypocrisie est assez relevé !