Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
18 interventions trouvées.
Madame la ministre, en soutenant cette motion de rejet préalable, je voudrais m'adresser à tous ceux qui, ces dernières semaines, ont fait grève pour défendre le service public. Je tiens à leur dire merci, au nom du groupe La France insoumise.
Gloire à eux, qui malgré tout le mépris que vous leur avez manifesté, malgré toutes les provocations que vous leur avez adressées, ont lutté, ont fait grève, ont perdu des journées de salaire pour défendre un service public de grande qualité, qu'il a été si difficile de mettre en place. Ne triomphez pas, madame la ministre, car cette réforme se...
Oui, madame, les gens s'en souviendront ! Au moment de définir ce qu'est le macronisme, au moment de faire le bilan de ce gouvernement, ils se souviendront de ces mesures injustes comme la suppression de l'impôt sur la fortune, au bénéfice des plus riches, et comme cette réforme ferroviaire, par laquelle vous aurez fichu la pagaille dans un ser...
Écoutez-nous, comme nous avons écouté vos interventions. Vous vous prenez pour Thatcher, mais vous n'êtes en vérité que des tchatcheurs : votre baratin, on le connaît, c'est celui de l'Union européenne !
Je terminerai en rappelant le caractère totalement antidémocratique de ce projet de loi. Il y en a assez : que l'on vote pour Sarkozy, pour Hollande ou pour Macron, on a toujours la même politique !
Ne triomphez pas : voyez, l'hémicycle est à moitié vide, car vos députés ne viennent pas ! Vous aurez à rendre des comptes, madame la ministre, devant les électeurs. Ce n'est pas une victoire que vous remportez aujourd'hui : ce mauvais coup que vous portez à la République, au contraire, sera pour vous une tache.
Je m'adresse à tous ceux qui ont lutté contre cette réforme : vous avez eu raison de le faire. Vous pouvez être fiers de cette lutte. Nous serons, demain, à vos côtés pour remporter des victoires, dans la rue peut-être, et dans les urnes : comptez sur nous !
Nous devrions être tous d'accord sur cet amendement de défense du rôle du Parlement. Il vise à ce que ce projet de loi nous permette de faire un bilan de la réforme ferroviaire de 1997. Voilà vingt ans, en effet, qu'a été faite une réforme qu'un rapport public d'avril 2008 a décrite comme inachevée et mettant en place une stratégie incertaine. ...
Je serai bref, car nos travaux se terminent, mais je tiens à profiter de cette occasion de dire que, quoi que vous imposiez, l'affaire n'est pas réglée et qu'il reste encore trois mois. Je lance donc un appel à ce que tous les salariés et les citoyens attachés à la SNCF continuent à être mobilisés pendant trois mois.
Ne vous inquiétez pas : l'histoire de ce pays s'est construite par des mobilisations, avec souvent des gens comme vous qui affrontez le mouvement social.
Vos moqueries ne nous font pas peur. Dans votre attitude, on retrouve ceux – toujours les mêmes – qui se sont dressés face à ceux qui voulaient défendre le service public. Des mobilisations seront encore possibles pendant trois mois. L'affaire n'est pas réglée. C'est ce que je voulais dire à ce micro.
Nous vous inquiétez pas, il n'y a aucun problème. Faites-nous confiance : nous ne sommes pas citoyens qu'une fois tous les cinq ans, avant de rentrer à la maison ! Nous sommes fiers d'avoir une société mobilisée, avec des citoyens actifs. Contrairement à ce qu'a dit le Président de la République à treize heures, vous n'aviez pas dit devant les...
Je souhaitais m'exprimer car, en écoutant ce qui a été dit tout à l'heure, on se dit parfois qu'un train de mensonge peut en cacher un autre.
Nous avons entendu des choses incroyables qui nous feront voter avec plaisir pour cette motion de rejet préalable. Vous revendiquez, madame la ministre, sous les applaudissements silencieux de nos collègues du groupe La République en marche, le fait que vous allez investir 36 milliards d'euros dans les dix ans à venir, alors qu'il était prévu,...
De même, vous osez citer des références historiques en vous présentant comme les continuateurs du gouvernement du Front populaire, qui, en 1937, avait constitué une société nationale, mais vous oubliez de préciser que, le 31 août 1937, lorsque la SNCF devenait une société nationale, une dérogation au code du commerce prévoyait précisément d'évi...
Nous ne vous laisserons pas faire car votre réforme ne prend en compte aucun des problèmes réels que rencontrent nos concitoyens lorsqu'ils prennent le train, imputables à la détérioration des conditions de travail, à cause de la suppression de près de 100 000 postes de cheminots. Tension au travail, retards : rien ne sera réglé par ce que vous...
Oui, madame la ministre, vous vous inscrivez dans la continuité de l'arrogant gouvernement Juppé qui, en 1997, voulait porter un mauvais coup, avant que la mobilisation ne le contraigne à reculer. Voilà pourquoi nous voterons la motion de rejet préalable, en vous écoutant avec sérénité nous répéter les mêmes choses que le dénommé Juppé, qui se ...
Cet article 1er concentre l'essentiel de la charge que nous jugeons dangereuse, voire fatale à la SNCF. Beaucoup d'arguments, notamment historiques, ont déjà été donnés ; puisque le Front populaire a été évoqué, rappelons que si le 1er janvier 1938, l'on a créé une société nationale, c'est précisément en raison du dysfonctionnement de la concur...