Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
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Mes chers collègues, de grâce n'évoquons pas en permanence la mémoire des morts. Ce sont nos morts à tous : ils n'appartiennent à personne.
Et je ne crois pas, malgré la profondeur des différences qui nous séparent, que qui ce soit ici puisse se prévaloir d'eux. Je le dis notamment à l'attention de Mme Boyer : il n'y a pas d'un côté certains, qui en seraient dignes et, de l'autre, ceux qui, par les positions qu'ils défendent, les flétriraient. De quoi parlons-nous ? Je voudrais, m...
Mais qui peut tenir cette position, chers amis ? C'est incroyable. D'autant que si une personne de nationalité française figure dans ce même fichier, qu'avez-vous prévu de faire à son encontre ? Que faut-il faire alors, selon vous ? Rien. Vous voyez bien que, dans votre raisonnement, le simple fait pour une personne vivant sur le territoire na...
Monsieur, vous êtes parlementaire : comment pouvez-vous expliquer que quelqu'un qui n'a commis aucun délit, et qui n'a donc pas été jugé, soit expulsé du territoire national au seul motif qu'il figure dans un fichier alimenté uniquement par des renseignements ? C'est un renoncement à nos principes républicains ; cela signe la victoire idéologi...
De notre côté, nous refuserons toujours cette logique. Les idées de Daech ne passeront pas ! Or c'est les faire triompher que d'entrer dans la logique folle selon laquelle tout étranger serait un suspect en puissance.
C'est vous qui passez votre temps à les stigmatiser, pas nous ! Vous voulez qu'on parle de la une de votre journal à Béziers ? Et du fait que vous comptez les enfants musulmans dans les écoles ? Vous voulez qu'on parle aussi de l'OAS ?
Mais enfin, madame la présidente, nous nous faisons insulter d'abord par l'extrême droite, et maintenant par eux !
Permettez-moi de vous dire, monsieur Tourret, que votre dernière citation ne sert pas votre propos ! Finalement, ce débat a son intérêt – même si nous souhaiterions tous avancer. Je voulais réagir, car il est de bon ton de nous cibler, nous, élus de La France insoumise, avec des mots qui sont assez insultants – je m'adresse en particulier aux...
Vous me demandez de baisser d'un ton, mais quand vous passez dans une émission matinale à la radio, vous nous ciblez comme vos premiers adversaires !
Le problème que nous posons, à savoir comment lutter efficacement contre ceux qui menacent la France, requiert – pour le coup, je reprendrai les termes utilisés par Manuel Valls –
de la précision et de la subtilité dans la réponse, car, parmi ceux que vous qualifiez d'« étrangers », il y a des gens qui sont parfois des parents de citoyens français, des voisins, des amis, des collègues de travail.
Pour qu'il y ait une décision de justice et que l'on expulse ou que l'on sanctionne des gens parce qu'ils menaceraient la France, il faut qu'il y ait des éléments probants !
Vous ne pouvez pas expulser quelqu'un au motif que son nom s'est retrouvé dans un fichier. Imaginez-vous le trouble que cela provoquerait dans la population, à quelles conditions idéologiques et à quelles difficultés se heurterait le travail de la police dans certains quartiers ?
Ce que je veux dire, c'est que c'est vous qui souhaitez créer les conditions d'un affrontement dans le pays. Nous, nous sommes des laïcs et des républicains, bien loin de votre pagano-fascisme et de toutes les sottises que vous racontez depuis des décennies !
Oui, monsieur Bilde, je connais votre idéologie et je n'ai rien à voir avec vous. Me faire insulter par un homme comme vous est même un honneur ! Je me présenterai toujours comme un républicain écologique, social, membre de La France insoumise et insulté par Bruno Bilde, un homme qui, depuis des années, méprise la France !
Je reviens sur les outrances que nous avons entendues, madame la présidente, car nous en avons assez de nous faire traiter d'islamo-gauchistes par des gens qui ont toujours été du côté des ennemis de la République, alors que l'on essaie simplement de défendre les libertés publiques et de dire que quand quelqu'un est expulsé, ce doit être à la s...