Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Ce sont les Français qui sont les propriétaires de La Française des jeux, les propriétaires d'Aéroports de Paris, les propriétaires d'Engie !

Mais vous ne voulez pas leur donner la parole, et vous apparaissez sous votre vrai visage : vous êtes la courroie de transmission d'intérêts privés. Vous bradez le patrimoine du peuple !

Vous faites de mauvais choix et vous serez sanctionnés pour cela, un jour ou l'autre – j'espère que ce sera le plus vite possible.

Mettez-les très bas, et vous enverrez le signal que vous n'êtes pas d'accord avec ce qui se déroule aujourd'hui !

… ceux qui n'ont pas peur du peuple, ceux qui pensent que l'on ne prend pas une décision stratégique aussi importante sans le consulter, à voter cette motion de rejet préalable, mais aussi à nous aider à rassembler 4,7 millions de signatures d'électeurs. Le référendum d'initiative partagée, que nous avons lancé avec plusieurs groupes parlementa...

Nous examinons à nouveau cette loi, davantage loi « impact » que loi « PACTE » car l'impact sera dur, tout d'abord pour Aéroports de Paris, puis pour La Française des jeux. La logique est la même : si nous sommes là pour échanger, nombre d'arguments ont déjà été avancés cet après-midi concernant ADP. Quelle drôle d'idée que de privatiser un sec...

Je félicite tout d'abord mes collègues, M. Philippe Vigier, en particulier, qui, malgré tous les désaccords pouvant nous séparer, adressent au Gouvernement la même critique, qui montre bien la profondeur et la gravité du sujet que nous abordons. Incontestablement, cette affaire est d'importance. C'est sans doute une des plus grosses privatisat...

… ou je ne sais quelle autre destination ! Vous voulez faire croire que lorsqu'un étranger veut venir en France, il va atterrir à Francfort ?

Cet argument absurde ne tient pas la route, vous le savez très bien. Nous devons maintenir la situation actuelle et nous nourrir du passé. En 2013, par exemple, l'État avait cédé 13 % des actions d'ADP, notamment à Vinci – un nom que l'on entendra sans doute à nouveau – et au Crédit agricole. Aujourd'hui, la valeur de ces actions a doublé. Il a...

M. Xavier Huillard, un des responsables de Vinci, l'a bien compris, puisqu'il a récemment dit dans la presse que, dans tous les aéroports où Vinci est présent, le modèle intéressant, était la double caisse. Tel est bien le problème. La double caisse conduit à un effet d'aubaine, du fait des recettes réalisées dans toutes les boutiques. Elle n'e...

Contrairement au mensonge que vous avancez, ces 166 000 visiteurs individuels, en trois mois, disent la faiblesse du nombre de personnes que vous avez réunies. Et il faudrait que nous nous mettions à genoux devant ces citoyens, que je salue, qui ont pris le temps de verser une contribution. Je vous informe qu'une pétition contre la privatisatio...

Vous vous obstinez donc dans ce projet, en ne posant pas le débat devant les Français, en ne donnant pas la parole aux véritables propriétaires d'ADP ! Car le groupe ne vous appartient pas, monsieur le ministre, mes chers collègues ! Il appartient aux Français ! Sur un sujet d'une telle importance, pourquoi ne pas organiser un référendum ?

Pourquoi ne pas donner la parole aux Français ? Pourquoi ne pas soumettre ce projet à votre questionnaire du débat national, pour savoir ce que les Français en pensent ? Cela a été dit partout. Dès que le sujet de la privatisation a été abordé dans une réunion, nos concitoyens, nourris de l'exemple pitoyable des autoroutes, qui fut l'un des élé...

Nous en sommes là. Il serait donc raisonnable de revenir à des choses simples : gardons ce qui constitue la richesse de l'État ; ne nous lançons pas dans des aventures économiques absurdes ; ne cédons pas des secteurs stratégiques à des intérêts privés ; défendons l'État, défendons la République. Faisons-le pour le bien de la nation.

La réponse de Mme la rapporteure m'amène à dire quelques mots. Les arguments qu'elle a employés sont assez étonnants : soit on est favorable à la transparence, soit on ne l'est pas. On ne peut pas dire : attention, si ça va trop loin, ça risquer de poser un problème, en raison de la concurrence qu'affrontent nos entreprises. Précisément, nous v...

Comme je vous apprécie monsieur le président et que je vaux la même chose que tous les autres députés, j'aimerais avoir la parole quand je la demande.

Je vous remercie. Mme la rapporteure a ciblé une ONG, mais je rappelle qu'un lobby défend des intérêts privés et une ONG, en l'occurrence Oxfam, l'intérêt général.

Oui, l'intérêt général, et vos rires montrent bien que vous ne savez pas vraiment ce que cela signifie.

Je ne laisserai personne ici mépriser une ONG, qui a fait un travail formidable pour demander la transparence sur les écarts de rémunération dans les entreprises, et que tout parlementaire devrait considérer comme un exemple. Oxfam n'appartient pas à la catégorie des lobbys, ces groupes de pression défendant, dans le débat public, des intérêts ...

Nous touchons à un débat important, qui concerne l'engagement du Gouvernement pour la transparence des écarts de salaires. À la suite du rétropédalage auquel nous avons assisté, il n'est, aux yeux d'associations comme Oxfam, qui ont longtemps lutté pour cette transparence, qu'une opération de communication. Nous suivons, sans nous dissimuler, l...