Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
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Je n'ai pas vu de tweets de M. Habib sur la répression de la part d'un certain pays du Moyen-Orient !
Je présenterai l'amendement dans un instant, mais il se trouve que nous avons été mis en cause. Je n'ai pas l'intention de répondre, mais, s'il faut parler de répression, monsieur Habib, j'ai en tête un pays où elle est fréquente, même si on ne vous a jamais entendu la dénoncer. Quant à vous, monsieur Fauvergue, vous prétendez défendre la fonc...
M. Habib a jugé bon de parler d'un pays étranger, mais il est connu lui-même pour soutenir un pays et un gouvernement qui répriment durement, et il est souvent du côté de la répression.
Venons-en aux perquisitions, madame la rapporteure. Sans théorie du complot, il nous arrive parfois de lire la presse, ce qui est toujours éclairant. Des enregistrements ont révélé que certaines personnes avaient été prévenues des perquisitions qui interviendraient dans les locaux d'un parti politique. Aucun d'entre nous n'avait été informé de ...
Si le journal qui a publié ces informations développe la théorie du complot, je vous invite à porter plainte contre tous ces gens qui sous-entendent manifestement que des salariés de La République en marche sont prévenus des perquisitions… Peut-être cela n'est-il pas vrai, mais il y a là quelque chose d'inquiétant.
C'est du moins ce qui ressort des enregistrements. Oui, je parle de salariés de La République en marche. Ces enregistrements nous apprennent aussi que, selon le secrétaire général de votre mouvement, il y a encore dans vos locaux des armes sous scellé. Certaines choses semblent bizarres. Il y a bien deux poids, deux mesures, ce qui pose problèm...
Ce qui nous a choqués, monsieur le ministre, c'est qu'avant même votre interview sur RMC, M. Drouet s'était dit opposé à l'utilisation du mot « soulèvement », qu'il jugeait abusif, et ne cessait de répéter qu'il était pacifique.
De fait, il appelle à ne pas commettre de violences. Or, au cours de la matinale, vous avez opéré un raccourci entre la violence et le mot « soulèvement », qui appartient – je vous le signale – au vocabulaire politique.
Heureusement que vous n'étiez pas ministre de l'intérieur en 1968, car vous auriez coffré beaucoup de gens, y compris votre ami Cohn-Bendit, que vous auriez jeté en prison.
On doit avoir un peu de mémoire politique. La veille de votre intervention, M. Drouet a précisé qu'il appelait à la paix. Or vous avez sous-entendu qu'il cautionnait…
C'est pour cela que nous sommes courroucés. De deux choses l'une, soit le ministre ne maîtrise pas…
Hors de toute polémique, chers collègues, nous répétons depuis le début de notre discussion que, quand bien même nous pourrions avoir confiance en vous, la législation que vous nous proposez deviendrait problématique dans des mains plus répressives.