Les amendements de Amélie de Montchalin pour ce dossier
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Madame la présidente, monsieur le rapporteur général de la commission des finances, monsieur le secrétaire d'État auprès du ministre de l'action et des comptes publics, mes chers collègues, Marcel Proust disait qu'il était souhaitable de substituer « à l'opacité des sons la transparence des idées ». Alors que nous entrons dans des débats budgét...
Notre responsabilité, c'est de rappeler que l'emploi, et l'emploi seul, est la véritable source du pouvoir d'achat. Ainsi, quand nous investissons massivement dans ce budget pour la formation professionnelle et les compétences, nous investissons en faveur d'un travail qui paye mieux, nous investissons dans le pouvoir d'achat des Français. À ce...
Concernant la première, nous assumons totalement une fiscalité comportementale qui a permis de réduire le nombre de fumeurs d'un million déjà, alors que le tabac tue 73 000 personnes par an. Concernant la seconde, nous rejetons avec force tant le populisme que l'inconscience écologique. Je souhaite tout d'abord rappeler que la hausse du prix d...
Non, pas du racket, mais un investissement sur l'avenir. Nous assumons cette politique et constatons le succès de la prime à la conversion des véhicules votée l'an dernier, qui a déjà permis à 250 000 ménages – dont 70 % de ménages non imposables – d'acheter un véhicule plus propre.
Nous remarquons également que quatre millions de ménages bénéficient du chèque énergie que nous avons créé pour couvrir les dépenses de première nécessité énergétique : c'est une aide directe aux ménages bien plus efficace que les tarifs réglementés qu'elle a remplacés. Par ailleurs, lorsque nous entendons que, dans ce budget, nous opposerions...
Je voudrais par ailleurs le réaffirmer avec force : nous ne jouons pas les actifs contre les retraités, et nous ne faisons les poches de personne ! Les retraités ont besoin d'actifs au travail pour payer leurs retraites, sinon, celles-ci ne sont financées que par la dette, et tout le monde y perd : nos enfants, nos petits-enfants, nos arrière-...
C'est un effort de redistribution et de solidarité que nous assumons. La mauvaise foi de la précédente majorité n'a toutefois pas de limite lorsqu'il s'agit de manipuler nos aînés. Rappelons qu'elle a augmenté les pensions de retraite en début de mandat, de 2,1 % en 2012, puis 1,3 % en 2013… au prix d'une hausse de cinq points de dette. Et apr...
Nous, nous augmentons sensiblement le minimum vieillesse et, plus graduellement et régulièrement, les pensions de retraite depuis 2017, au rythme de la hausse de l'activité, au rythme de ce que notre pays finance pour l'emploi à partir du travail : de 0,8 % en 2017, de 0,3 % en 2019, de 0,3 % en 2020. J'ajoute que 40 % des retraités ne sont pa...
Nous investissons également dans la prise en charge de la dépendance de leurs parents en consacrant 125 millions d'euros aux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et en ouvrant un grand chantier de prise en charge de la perte d'autonomie. Enfin, nous ne pouvons laisser dire que nous ne maîtriserions pas la dépense publi...
… et vous pouvez compter sur nos efforts, pendant nos débats, pour continuer sur la même voie : ces débats seront ceux non du temps perdu, mais de la maîtrise retrouvée de notre dépense publique !