Publié le 6 novembre 2018 par : Mme Obono, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Après l'alinéa 10, insérer l'alinéa suivant :
« Un arrêté conjoint du ministre de la Justice et du ministre de l'Intérieur fixe une doctrine d'emploi pour le recours et la mise en œuvre de l'enquête sous pseudonyme. »
Par cet amendement de repli, nous proposons l'établissement d'une véritable “doctrine d'emploi” pour le recours à l'enquête sous pseudonyme.
Si cette technique dérogatoire et particulièrement attentatoire aux droits et libertés peut être justifiée dans des exceptions particulièrement ciblée, la place des forces de police et de gendarmerie républicaine, dans le cadre de la répression des infractions pénales n'est pas d'avancer “masquées” (sauf exceptions dûment justifiées et limitées). Il est donc nécessaire de fixer un cadre précis, une « doctrine d'emploi ».
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.