Publié le 29 janvier 2019 par : Mme Obono, Mme Autain, M. Bernalicis, Mme Ressiguier, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
À la deuxième phrase de l'avant-dernier alinéa de l'article L. 721‑2 du code de l'éducation, après le mot : « hommes, » sont insérés les mots : « à la déconstruction des stéréotypes sexistes et racistes qui se structurent pendant l'enfance, ».
Par cet amendement, nous proposons que le socle de formation des professeur·e·s posé par la loi soit un peu précisé quant à la lutte contre les discriminations : alors que c'est à l'école, notamment préélémentaire et primaire que se structurent les rapports de domination, il faut impérativement que les professeur·e·s soient formé·e·s à les détecter et à avoir des solution de lutte contre ces phénomènes.
Loin d'être anodine, une telle formation permettrait de lutter de façon efficace et rapide contre les stéréotypes sexistes, au moment même de leur émergence.
Par ailleurs, ces rapports peuvent se manifester avec beaucoup de violence à l'adolescence, avec des situations de harcèlement des jeunes filles, notamment. Les professeur·e·s, souvent non formé·e·s sur la question, sont souvent pris au dépourvu, voire ne les détectent pas.
Il faut donc renforcer la formation des professeur·e·s sur ces questions, pour leur donner des outils utiles en la matière.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.