Publié le 29 janvier 2019 par : M. Lachaud, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
« Chapitre ...
« Le rétablissement de la confiance par le rétablissement de l'égalité
« Article ...
« À titre expérimental et pour une durée de 2 ans, le gouvernement peut, dans les académies qu'il identifie comme étant particulièrement pertinentes par leur caractère varié, mettre en place l'expérimentation d'une journée de l'égalité à destination de tous les enfants scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat.
« Cette journée pourra avoir vocation à déconstruire les stéréotypes sexistes et racistes, en adaptant la formation aux besoins des enfants en fonction de leur âge. Cette formation pourra être délivrée par des associations spécialisées sur ces questions. »
Par cet amendement, nous proposons à titre expérimental l'instauration d'une journée banalisée de l'égalité, pour lutter contre les discriminations sexistes et racistes.
Nous considérons d'une part que c'est un des rôles de l'école que de former les futures citoyens et citoyennes. C'est à l'école, notamment préélémentaire et primaire que se structurent les rapports de domination, il faut impérativement que les professeur·e·s soient formé·e·s à les détecter et à avoir des solution de lutte contre ces phénomènes. Loin d'être anodine, une telle formation permettrait de lutter de façon efficace et rapide contre les stéréotypes sexistes, au moment même de leur émergence.
Par ailleurs, ces rapports peuvent se manifester avec beaucoup de violence à l'adolescence, avec des situations de harcèlement des jeunes filles, notamment.
Ces enseignements pourront donc aussi permettre de répondre aux problématiques immédiates rencontrées par les élèves et leurs professeurs, et permettre de désarçonner des situations parfois douloureuses dans l'école.
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