Publié le 19 janvier 2019 par : M. Bernalicis, Mme Autain, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Par 4 amendements d'appel, nous proposons de reprendre certaines des plus marquantes recommandations de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté dans son dernier rapport de 2016 sur un centre rétention à Mayotte (http://www.cglpl.fr/wp-content/uploads/2018/05/Rapport-de-visite-du-centre-de-r%C3%A9tention-administrative-de-Pamandzi-Mayotte.pdf), et par là même obtenir du ministre de l'Intérieur une réponse claire pour savoir si celles-ci ont été suivies d'effet.
En l'espèce, la CGLPL évoquait les conditions d'hygiène dans le centre de rétention : «Les plats cuisinés dont la date limite de consommation est dépassée ne doivent pas être servis.» (page 39 de son rapport).
En effet, les risques d'intoxication alimentaire pouvant survenir de par la délivrance de repas périmés à des personnes retenues pose un véritable problème, d'autant que celles-ci sont entièrement en situation de dépendance.
En détail :
Cet amendement a un lien direct ou a minima indirect avec l'objet de la proposition de loi, puisqu'il concerne notamment les conditions dans lesquelles les personnes retenues à Mayotte le sont sans intervention du juge des libertés et de la détention (durée augmentée de trois jours par cette proposition de loi), et donc sans que celui-ci puisse vérifier l'adéquation de leur situation personnelle avec les conditions effectives de leur maintien en rétention.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.