Publié le 8 février 2019 par : M. Perrut.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Secours d'urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers… Les besoins en produits sanguins sont quotidiens et ont fortement augmenté au cours des quinze dernières années.
Aujourd'hui, il n'existe aucun traitement ni médicament de synthèse capable de se substituer au sang humain et aux produits sanguins labiles (PSL), issus des dons de sang. Cet acte volontaire et bénévole est donc irremplaçable.
En France, les besoins pour soigner les malades nécessitent 10 000 dons de sang par jour. Et ce chiffre a tendance à augmenter. En effet, jusqu'en 2013, sous l'effet combiné de l'allongement de l'espérance de vie et des progrès de la médecine, la consommation de produits sanguins a enregistré une croissance de 1 à 3 % par an. Les besoins en globules rouges se sont ainsi accrus de 29 % entre 2002 et 2012.
Le don de sang permet de soigner plus d'un million de malades chaque année en France. Irremplaçables et vitaux, les produits sanguins sont utilisés dans deux grands cas de figure : les situations d'urgence (hémorragies lors d'un accouchement, d'un accident, d'une opération chirurgicale…) et les besoins chroniques (maladies du sang et cancers).
Les produits sanguins sont également employés pour fabriquer des médicaments (immunoglobulines, facteurs de coagulation…). Aujourd'hui, plus de 200 maladies sont ainsi traitées avec des substances produites à partir du plasma. Et les patients bénéficiant de ces traitements représentent à eux seuls la moitié des malades soignés en France grâce aux dons de sang.
Afin de conforter ce modèle français, il parait nécessaire de développer la pratique du don du sang. En France, 10 000 dons de sang par jour sont nécessaires pour couvrir les besoins en sang.
Il semble nécessaire de sensibiliser les élèves à cette cause, en particulier lors de leur scolarité, car cela permettra davantage fidéliser les donneurs par la suite lorsqu'ils seront en âge de le faire, et ainsi atteindre l'autosuffisance et la préservation du modèle français fondée sur l'éthique.
Tel est l'objet du présent amendement.
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