Publié le 11 février 2019 par : M. Lachaud, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Par cet amendement, nous souhaitons affermir le lien de confiance entre les parents, les professeurs et les élèves, en consolidant une coopération essentielle entre les différents acteurs de l'environnement de l'enfant.
Certains handicaps, et notamment certaines formes d'autismes, certains troubles « dys » (dyscalculie, dyschromie, dysgraphie, dyslexie, dysorthographie, dysphasie et dyspraxie) sont difficiles à détecter chez les enfants, et font parfois l'objet de diagnostics très tardifs qui ralentissent la prise en charge correcte de ces élèves.
C'est pour cette raison que nous souhaitons, par la mise en œuvre d'une expérimentation, la mise en place d'une visite médicale obligatoire. En effet, il nous semble que la stratégie gouvernementale pour l'autisme au sein des troubles neuro-développement (TND) 2018‑2022 ne s'axe pas suffisamment sur la nécessité d'opérer des dépistages précoces. Or, ils ont des vertus essentielles : ils permettent d'accompagner les parents et les professeurs des écoles, ils permettent de mettre en place des dispositifs adaptés pour l'enfant et de limiter les effets destructeurs que peuvent provoquer la scolarisation forcée et non adaptée aux pathologies de l'enfant.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.