Publié le 11 février 2019 par : M. Lachaud, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Rédiger ainsi cet article :
« Le troisième alinéa de l'article L. 111‑1 du code de l'éducation, est complété par deux phrases ainsi rédigées :
« Ils disposent d'une liberté pédagogique leur permettant de mettre en place des méthodes pédagogiques adaptées à leurs élèves. Ils disposent en outre d'une information complète sur les programmes qui sont élaborés et qui leur est demandé de transmettre aux élèves. » »
Cet amendement vise à réécrire l'article 8 de l'actuel projet de loi, qui propose la mise en place d'expérimentations élargies à une rerépartition des heures d'enseignement (visant par exemple, à grouper toutes les heures de musique dans un trimestre) qui pourrait avoir des conséquences importantes sur les emplois du temps des professeurs, ainsi qu'à la modification de la procédure d'oreintation des élèves, en revenant notamment sur le dernier mot laissé aux familles en la matière.
Nous pensons que la réelle innovation que ce texte pourrait apporter concerne la liberté pédagogique, permettant aux professeur·e·s, formé·e·s aux différentes écoles, de pouvoir s'adapter aux classes et aux élèves.
Il est fondamental que le ministère de l'éducation nationale réaffirme la confiance qu'il place dans ses professeur·e·s. Ils et elles sont des fonctionnaires de grande qualités, qui sont en mesure de déterminer mieux que quiconque les méthodes qui peuvent fonctionner avec leurs éleèves. Leur connaissance du terrain en fait des expert·e·s averti·e·s sur lesquel·le·s le ministère doit s'appuyer davantage.
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