Publié le 9 mars 2019 par : M. Ratenon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Chaque année, de nombreux cas de personnes en fin de vie souhaitant retourner dans leur collectivité de naissance, en Outre-Mer, choquent l'opinion. En effet, les dispositifs publics pour permettre à ces personnes de rentrer sur leurs terres sont si maigres qu'ils rendent factuellement impossible ce retour souhaité auprès de leurs proches.
Dans le même sens, de nombreux décès d'ultramarins en hexagone mettent les familles dans une difficulté particulière de financement du rapatriement du corps de leur proche.
Les parlementaires ultramarins sont régulièrement confrontés à ce problème et sollicités par les habitants de leur circonscription sans pouvoir trouver une solution concrète qui soit pérenne.
Parallèlement à cela, trop de peu de solutions existent également pour permettre des transferts médicaux pour des personnes résidant en Outre-mer nécessitant des soins très spécialisés qui ne sont pas dispensés sur leur territoire de résidence. Par exemple, trop peu de dispositifs permettent aux parents et à la famille proche d'accompagner leur enfant se faire soigner en hexagone.
Trop souvent, c'est la solidarité familiale et des territoires qui permettent de trouver une solution à ces situations dramatiques.
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