Publié le 10 mars 2019 par : Mme Bessot Ballot, M. Besson-Moreau, M. Raphan, Mme Bureau-Bonnard, M. Daniel, Mme Bagarry, M. Freschi.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Dans l'objectif d'améliorer l'accès aux soins sur l'ensemble des territoires, il semble important de permettre aux patients, notamment les plus fragiles, de pouvoir bénéficier de séances de masso-kinésithérapie dans des zones caractérisées par une insuffisance de l'offre des soins.
Par ailleurs, en palliant le manque de médecins habilités à prescrire des actes de masso-kinésithérapie dans des zones sous-dotées, cette mesure vise également à favoriser l'égal accès aux soins sur tous les territoires.
L'accès direct aux soins en kinésithérapie se justifierait d'autant plus qu'il est actuellement permis dans les cas d'urgence, et que le nouveau référentiel de formation des masseurs-kinésithérapeutes prépare les praticiens à une telle prise en charge.
De plus, afin de libérer du temps médical, le rapport de Thomas MESNIER remis le 22 mai 2018 à Mme BUZYN proposait de reconnaitre l'accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes pour certains actes (traitement des entorses...).
Le masseur-kinésithérapeute aura par ailleurs la charge de poser un premier diagnostic, comme leur permet leur formation de professionnel de santé, et pourra si nécessaire orienter le patient vers un médecin.
Le professionnel réalisera un bilan kinésithérapique, versé dans le dossier médical partagé du patient, et transmis au médecin traitant ainsi qu'à l'ensemble des membres de l'équipe de soins.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.