Publié le 7 mai 2019 par : Mme Cattelot.
À l’alinéa 8,
substituer à la référence : « au I »,
la référence : « au 1er du I ».
Le droit en vigueur comme le texte initial du projet de loi prévoient qu’une autorité organisatrice de la mobilité ne peut instituer un versement mobilité (VM) à taux plein qu’à la condition d’organiser au moins un service régulier de transport public de personne.
Cette condition préalable n’interdit pas d’utiliser les recettes du VM pour financer d’autres services de mobilité, comme des services à la demande, des services relatifs aux mobilités actives ou des services relatifs aux usages partagés de véhicules.
Le Sénat a cependant supprimé cette condition préalable indispensable, alors même qu’il a institué par ailleurs, pour les AOM qui n’organiseraient pas de service régulier de transport public de personnes un VM dit interstitiel, limité au taux de 0,3 % de la masse salariale des employeurs concernés.
Cet amendement revient sur cette incohérence et rétablit le lien actuel entre financement de services réguliers de transports publics de personnes et VM à taux plein, dont il faut rappeler qu’il peut atteindre, dans les plus grandes agglomérations hors Ile-de-France, 2 % de la masse salariale des employeurs concernés, et, en Ile-de-France, 2,95 %.
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