Restauration de notre-dame de paris — Texte n° 1918

Amendement N° 114 (Irrecevable)

Publié le 7 mai 2019 par : Mme Valérie Boyer, Mme Bazin-Malgras, M. Le Fur, M. Aubert, M. Meyer Habib, M. Ramadier, Mme Anthoine, M. Masson, M. Pierre-Henri Dumont.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

L’incendie survenu dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris a été un grand choc pour tous les français mais a aussi fait prendre conscience de la fragilité de notre patrimoine. En effet, dans le cas de la cathédrale Notre-Dame, ce sont 800 années de notre histoire qui ont failli partir en fumée. L’Europe est un vieux continent et la France est un vieux pays, rempli d’histoire et de trésors patrimoniaux multiséculaires auxquels sont attachés les Français.

Si cet incendie a été particulièrement traumatisant, il révèle une fragilité que nous ne soupçonnons pas nécessairement mais qui est inhérente à de nombreux autre édifice religieux. L’incendie qui a ravagé Notre-Dame révèle la nécessité de protéger notre patrimoine culturel et cultuel.

La catastrophe qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris a fait prendre conscience de façon brutale à de nombreux Français de la fragilité de notre patrimoine multiséculaire. Une réflexion poussée doit être envisagée afin de protéger et restaurer notre patrimoine.

L’Observatoire du patrimoine religieux (OPR) recense 500 édifices religieux en péril - dont 14 à Paris - et plus de 5 000 sites délabrés.

Si l’État est propriétaire des 87 cathédrales, ce sont les communes qui sont chargées d’entretenir toutes les églises construites avant 1905 (la quasi-totalité des 42 258 églises et chapelles paroissiales dénombrées par la Conférence des évêques de France). Si ces édifices sont classés, le département, la région ou l’État peuvent verser une subvention.

La charge financière que cette responsabilité fait peser sur les communes est particulièrement lourde. Faute de pouvoir les entretenir correctement, mairies et diocèses n’hésitent plus à vendre. 5 % à 10 % du patrimoine religieux pourrait être vendu, détruit ou abandonné d’ici à 2030.

Par conséquent, le reliquat des fonds collectés par la souscription nationale devrait être affecté, à parts égales, à la restauration des cathédrales, églises, abbayes ou monastères récemment dégradés ou dont la conservation est mise en péril. Ils seront attribués prioritairement aux édifices qui menacent de s’écrouler.

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