Publié le 7 juin 2019 par : Mme Panot, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Rédiger ainsi le titre :
« pour la planification de transports écologiques et populaires ».
En l’état ce projet de loi ne répond pas à l’urgence. Il ne permet pas de se déplacer MOINS, MIEUX et AUTREMENT pour préserver le climat, notre santé et les emplois. Il fait la part belle à la « compétitivité », la « concurrence » et le développement de nouveaux débouchés économiques pour des start-ups qui cherchent le profit plutôt que l’intérêt général.
Nous pensons au contraire que le concept de « droit au transport » doit être préféré au terme de « mobilités ». Face à l’urgence écologique, nous revendiquons le développement de transports écologiques et populaires c’est-à-dire accessibles tant en fréquence, qu’en dessertes et en coûts, pour permettre à toutes et tous d’avoir accès aux réseaux collectifs qui lui garantissent une vie digne.
Il ne s’agit d’ailleurs pas « d’orienter » les transports mais de les « planifier » à l’échelle nationale dans la perspective d’un nouvel aménagement qui ne mette pas les territoires et les citoyens en concurrence mais en relation.
C’est tout le sens de la mobilisation des gilets jaunes, la prévision d’une hausse des carburants subie sur des déplacements contraints et sans alternatives tandis que l’on venait de faire 4 milliards de cadeaux aux riches ayant mis le feu aux poudres.
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