Publié le 5 juin 2019 par : M. Rolland, M. Nury, M. Pauget.
Retiré avant publication.
Le sens de cet amendement est de promouvoir les trains de nuit européens. En effet, cette solution longtemps délaissée doit aujourd’hui être encouragée au regard des impératifs écologiques contemporains. Ce moyen de transport peu énergivore doit s’imposer comme étant une alternative viable à l’aviation, très polluante, qui assure aujourd’hui la plupart des trajets intraeuropéens.
A titre d’illustration, nous pouvons rappeler qu’un trajet en train, pour être attractif, ne doit pas durer plus de 3 heures, soit 750 km en TGV. Les voyages de nuit, en revanche, sont étrangers à ces contraintes puisque même à plus petite vitesse, ils permettent de couvrir de plus longues distances (entre 800 et 1500km) tout en restant attractifs puisqu’ils sont en service durant des heures de sommeil.
Une limite demeure, la coopération européenne est nécessaire à la mise en place de ces lignes. Ainsi, même si des opérateurs de réseaux ont déjà des projets d’intercités de nuit, les autorités étatiques européennes doivent coopérer. C’est déjà le cas de l’Allemagne qui coopère par le biais de son opérateurs public. Il ne reste plus qu’à la France de mettre en place cette coopération qui permettra de rapprocher les territoires européens tout en développant les moyens de mobilité durable.
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