Publié le 24 juin 2019 par : M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Face à l’urgence écologique et climatique, il est nécessaire que la société toute entière soit mobilisée, que chacun tout au long de son existence en ait conscience pour agir en conséquence. Nous proposons donc un amendement touchant à la formation continue pour que les personnes en âge de travailler puissent bénéficier d’une formation professionnelle sur la transition du nucléaire aux énergies renouvelables donnant droit à un diplôme ou à une certification.
Cette formation professionnelle permettrait également de fournir des enseignements concernant les dégâts environnementaux et sociaux de l’extraction de l'uranium dans les pays dits sous-développés. La dernière mine d’uranium française ayant fermé en 2001, la France est en effet dépendante des importations pour approvisionner ses centrales en minerai. Orano, entreprise publique, dispose donc de mines aux quatre coins du monde et abuse parfois de conditions de travail déplorables et d’un regard détourné des autorités sur les problématiques environnementales. Le cas du Niger, avec la mine d’Arlit dont la gestion a été durement critiquée par l’ONG Sherpa, est à ce titre très frappant.
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