Amélioration de la trésorerie des associations — Texte n° 2127
Amendement N° CL4 (Irrecevable)
Publié le 18 novembre 2019 par : Mme Ressiguier, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Proposition de loi N° 2127 modifiée par le Sénat, visant à améliorer la trésorerie des associations
Après l'article 5 quater
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Exposé sommaire :
Le 30 octobre 2019, le Ministre Gabriel Attal déclarait « Si l’État gérait ce que font les 70 000 bénévoles des restos du cœur, cela coûterait 200 millions d’euros par an. Les associations ne sont pas un coût mais une chance. Pour notre pays et pour notre économie. Elles représentent aussi des « coûts évités » pour l’État ». Contrairement à ce que pense le Gouvernement, la France insoumise estime que les missions telle que la lutte contre la pauvreté incombent à l'État, pas aux associations.
La tendance ces dernières années est à la disparition des services publics. Quand les habitants et les habitants se rassemblent en association pour agir les uns pour les autres et pour combler le vide laissé par la disparition de l’État dans certains territoires, c’est un glissement du services publics locaux vers une prise en charge parfois totale par les associations. Ces dernières rencontrent d’ailleurs de plus en plus de difficultés pour assumer, à la place de l’État, ces missions, comme c’est le cas de l’observatoire international des prisons, qui fait un travail exceptionnel depuis de nombreuses années, et qui a vu ses financements diminuer drastiquement, passant de 811 565 € à 592 146€ en 5 ans, mettant ainsi en danger son existence même. Ainsi, quand le gouvernement parle des associations, vante leurs mérite et l’excellence de leur travail, nous souhaiterions que, pour une fois, il ne s’agisse pas de vains mots. Que leur travail soit effectivement reconnu, et soutenu.
La création de ce rapport permettrait de dresser un bilan de ces situations.
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