Bioéthique — Texte n° 2187

Amendement N° CSBIOETH1753 (Irrecevable)

Publié le 9 septembre 2019 par : Mme Fiat, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Chacun a sa propre conception de la mort digne. Or, le moment ultime de notre vie nous est parfois volé par peur, déni ou indifférence, alors qu’il pourrait se réaliser dans des conditions apaisées. Sentiments d’abandon, de solitude, d’indifférence ressentis par de nombreuses personnes en souffrance, peur de l’excès de médicalisation et notamment d’une camisole chimique qui leur ferait perdre toute lucidité… sont autant de craintes soulignées par les enquêteurs du rapport Sicard sur le fin de vie.

Ce même rapport, observait déjà que « chaque jour voit croître dans notre société une revendication très largement majoritaire de personnes répondant positivement à une demande de légalisation de l’euthanasie ». Nos concitoyens sont aujourd’hui convaincus, dans leur immense majorité, de la nécessité de faire évoluer la législation sur la fin de vie et d’autoriser l’euthanasie.

Aujourd’hui, c’est la loi Claeys Leonetti de 2016 qui s’applique. Elle permet de laisser venir la mort en privant le corps de toute aide de survie pour éviter l'obstination déraisonnable. C’est une sorte d’euthanasie qui ne dit pas son nom. Mais elle fait craindre à certains une agonie lente et douloureuse.

Par son refus d’aborder le sujet de la fin de vie, ce projet de loi se fait complice d’agonies non désirées, de suicides pratiqués dans des conditions déplorables, d’euthanasies clandestines et de départ à l’étranger pour pouvoir mourir dignement. Nous nous trouvons aujourd’hui, au regard de l’euthanasie et de l’assistance au suicide, dans une situation assez comparable à celle connue jusqu’en 1975 concernant l’interruption volontaire de grossesse.

Dans un souci de respect des convictions de chacun et de droit à la dignité, nous proposons donc cet amendement. Il légalise l’euthanasie et l’assistance au suicide pour donner un cadre protecteur au corps médical et respectueux de la volonté des personnes souffrantes atteintes de maladies graves ou incurables.

Il offre enfin à nos concitoyens la possibilité de choisir en consacrant le « droit de mourir » revendiqué par Vincent Humbert, il y a de cela quinze ans.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.