Publié le 9 septembre 2019 par : Mme Fiat, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le rapport sur la fin de vie de Didier Sicard paru en 2012 a pointé du doigts, je cite « la faiblesse extrême des étudiants en médecine » sur le sujet de la fin de vie, a fortiori sur la manière dont il faut réagir en cas de demande d’euthanasie ou de suicide assisté. Le sujet est par ailleurs « quasi-absent de l’évaluation et de la formation continue des médecins durant leur exercice professionnel. »
L’information réelle et l’écoute des malades sont trop souvent relégués au second plan alors qu’ils devraient être au cœur de la relation médecin-malade, et tout particulièrement en situation de fin de vie.
Le rapport Sicard nous apprend qu’« Un rapport Ined révèle que 75 % des actes considérés comme des euthanasies ont été pratiqués sans que les patients en aient fait explicitement la demande. Cette non-communication au malade s’explique par l’inaptitude du médecin à comprendre ou à entendre dans plus de deux tiers des cas. »
Pour que les médecins sachent mieux réagir en cas de demande d’euthanasie ou de suicide assisté, cet amendement propose au gouvernement de rédiger un rapport relatif à la formation des praticiens médicaux sur le sujet. La formation pourra aborder le sujet de l’euthanasie et du suicide assisté mais également des soins palliatifs.
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