Publié le 24 septembre 2019 par : M. Perrut.
La première phrase du premier alinéa de l’article L. 312‑16 du code de l’éducation est ainsi modifiée :
1° Au début, sont ajoutés les mots : « Sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène, » ;
2° Après le mot : « information », sont insérés les mots : « relative au don d’organes » ;
3° À la fin, les mots : « sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène » sont supprimés.
Un enseignement relatif au don d’organes et au prélèvement est dispensé au lycée à raison d’au moins trois séances annuelles par groupe d’âge homogène.
En 2017 le taux de refus de dons d’organes de la part du défunt ou de sa famille s’élevait à 29 %. Ce chiffre s’élève à 50 % à l’île de la Réunion. Ces inégalités selon les territoires tiennent aux différences de culture et à l’organisation territoriale.
Alors, plus que jamais il faut encourager et favoriser l’activité de prélèvement à travers une communication au grand public qui implique une meilleure connaissance de la loi, une confiance accrue en la médecine.
Le plus jeune doit être précurseur en la matière. C’est pourquoi nous devons cibler les jeunes par une communication adaptée, pédagogique et efficace.
C’est l’objet de cet amendement qui vise à enseigner et informer les jeunes lycéens au don d’organes et au prélèvement.
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