Publié le 23 octobre 2019 par : Mme Bonnivard.
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture | 1 500 000 | 0 |
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation | 0 | 0 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture | 0 | 1 500 000 |
TOTAUX | 1 500 000 | 1 500 000 |
SOLDE | 0 |
La forêt traverse une crise majeure. Celle-ci est sanitaire, avec en particulier l’épidémie de scolytes. Mais elle est plus généralement liée au changement climatique, avec la nécessité d’adapter la gestion forestière à l’évolution du climat. Le secteur peut néanmoins offrir de grands services à la société, notamment en contribuant à l’action visant à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Pourtant, le projet de loi de finances prévoit de restreindre sensiblement les moyens alloués au Centre national de la propriété forestière, par une baisse de la subvention pour charges de service public d’1 million d’euros.
Or, c’est tout au contraire le moment de donner à cet établissement public les moyens d’agir pour la forêt privée. Celle-ci représente 75 % de la surface des forêts françaises métropolitaines, pour une superficie de plus de 12 millions d’hectares.
Afin de permettre au Centre national de la propriété forestière d’accomplir ses missions, il convient d’augmenter d’1,5 million d’euros la subvention pour charges de service public qui lui est versée, par un transfert des crédits de l’action n° 1 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » vers les crédits de l’action n° 26 « Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture ».
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