Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 — Texte n° 2296

Amendement N° 1918 (Irrecevable)

Publié le 21 octobre 2019 par : Mme Brulebois, Mme Bureau-Bonnard, M. Haury, M. Matras, Mme Janvier, Mme De Temmerman, Mme Mörch, M. Vignal, Mme Sylla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

La seule mesure concrète du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour les services d’aide et d’accompagnement à domicile intervenants auprès de personnes âgées et de personnes en situation de handicap, sont les 50 millions d’euros prévus par la feuille de route « Grand Age » du 30 mai 2018, ce qui est totalement insuffisant au regard des enjeux immédiats. Ainsi malgré les conclusions du rapport de Dominique Libault qui rappelle le rôle essentiel des services à domicile, malgré les engagements du Premier Ministre qui avait indiqué, lors de son discours de politique générale que « dès le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale, nous enclencherons une première étape, avec des mesures favorisant le maintien à domicile (…) ».

Or, la problématique majeure que rencontre les services d’aide et d’accompagnement à domicile depuis plusieurs années et qui s’accélère, concerne le recrutement des salariés d’intervention. Cette situation obère de plus en plus significativement leur possibilité d’accompagner les personnes en perte d’autonomie.

Les causes sont multiples et les services engagent d’ores et déjà de nombreuses actions pour y remédier. Toutefois, le principal levier reste la rémunération, dramatiquement basse dans le secteur du domicile. Depuis 2006, le SMIC progresse plus rapidement que la grille de rémunérations de la branche de l’aide à domicile n’offrant alors aucune perspective d’évolution. Par ailleurs, l’ensemble des temps et des frais de déplacement des intervenant.e.s à domicile ne sont pas pris en charge faute de reconnaissance dans la tarification des SAAD.

C’est pourquoi une mesure d’urgence dès le PLFSS 2020 est indispensable pour lutter contre la précarité croissante des salariés et faciliter le recrutement dans ce secteur en redonnant une réelle attractivité à ces métiers. Elle constitue une première étape d’attente avant la loi à venir en 2020. A ce titre, le présent amendement vise à financer une revalorisation des rémunérations et une prise en charge de l’ensemble des temps et des frais de déplacement pour les salariés de la branche de l’aide, de l’accompagnement des soins et des services à domicile appliquant ainsi l’avenant 36 en fixant à 600 millions d’euros les fonds de la CNSA alloués aux financements des SAAD.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.