Publié le 12 octobre 2019 par : M. Ratenon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le 24 septembre dernier, une jeune femme a accouché de son premier enfant dans la voiture familiale. En cause de cette situation, la fermeture en juillet dernier de la maternité de la ville où réside le couple. Jusqu’alors, les habitants de cette ville meusienne résidaient à environ 15 minutes de la maternité. Désormais, il faut parcourir 60 kilomètres, par un trajet prenant près d’une heure, pour se rendre à la maternité. Cette situation n’est pas isolée. De janvier 1997 à mars 2019, la France a perdu 338 maternités sur 835, selon une étude réalisée par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron. Ces fermetures concernent principalement des maternités de type 1, déjà peu dôtées en services face à la complexité des grossesses. Le Gouvernement avance que ces fermetures font face à de mauvaises installations dans les maternités concernées. Soit. Dans ce cas, il faut investir pour remettre aux normes les centres de soins et préserver une santé de proximité. Lorsqu’une maison se dégrade, on la répare, on l’entretient. On ne la détruit pas. Ce qui vaut pour la maison qui accueillera les nouveaux nés vaut aussi pour ce qui sera leur lieu de naissance. En ce sens, alors qu’il faudra ré-ouvrir des maternités afin de re-créer une santé de proximité de qualité, nous demandons déjà qu’aucune maternité ne ferme cette année !
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