Projet de loi N° 2488 relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique

Amendement N° AC938 (Rejeté)

Publié le 2 mars 2020 par : Mme Manin, Mme Tolmont, Mme Victory, M. Juanico, les membres du groupe Socialistes apparentés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

L’article 14 de la même loi est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique promeut également la conclusion de codes de bonne conduite visant à réduire efficacement l’exposition des enfants aux communications commerciales audiovisuelles relatives à des biens de consommation pouvant engendrer des addictions précoces. Ces codes visent à prévenir des communications commerciales audiovisuelles présentant favorablement les aspects de ces biens. L’autorité rend compte dans son rapport annuel des codes de bonne conduite adoptés. »

Exposé sommaire :

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à prévoir un code de bonne conduites visant à réduire l'exposition des enfants aux communications commerciales audiovisuelles relatives à des biens de consommation pouvant engendrer des addictions précoces.

S’il est important de contrôler et réguler toutes les formes de publicité télévisées ou numériques agressives visant à inciter à la consommation d’aliments ou de boissons susceptibles de nuire à la santé des enfants, il doit en être de même pour la publicité par voie audiovisuelle ou numérique portant sur les biens de consommation susceptibles de provoquer une addiction précoce chez les enfants. Il peut s’agir de consoles et jeux vidéo, mais aussi de téléphonie ou abonnements mobiles (smartphones), voire des réseaux sociaux dont l’usage précoce, excessif ou mal avisé de la part d’un enfant peut nuire à son équilibre et son développement.

Ces addictions précoces peuvent constituer un frein réel au développement psychique et mental de l’enfant tout comme un danger à sa santé physique (manque de sommeil, irritabilité et perte de concentration, prise de poids, problèmes oculaires ou auditifs, etc.).

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.