Publié le 24 février 2020 par : Mme de Lavergne, M. Simian, Mme Robert, Mme Degois, Mme Sylla, M. Perrot, Mme Jacqueline Dubois, M. Damaisin, M. Zulesi, M. Kervran, M. Daniel, M. Le Bohec.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement fait écho au discours du Premier ministre du 13 février 2020 tenu à l’issue de la réunion multilatérale avec les organisations syndicales et patronales sur les retraites : « la retraite progressive restera ouverte à 60 ans dans le système universel et elle sera rendue beaucoup plus facile d’accès. »
L’article 25 du présent projet de loi prévoit un dispositif étendu par rapport au système actuel de départ progressif à la retraite afin de faciliter les transitions entre les périodes d’activité et la retraite et la prolongation d’activité des seniors en leur permettant de poursuivre une activité à temps réduit.
En effet, si cette possibilité existe d’ores-et-déjà, ses conditions d’application rendent la retraite progressive peu attractive : en 2017, les bénéficiaires d’une retraite progressive représentent 0,11% des retraités de droit direct ; dans le régime général des salariés, ce taux atteint 0,13% en 2018.
Ainsi, en étendant les conditions d’entrée progressive dans la retraite, celle-ci pourrait connaître un plus large succès. L’abaissement de la condition d’âge à deux années avant l’âge légal est un levier. La retraite progressive s’appliquera dès 60 ans pour les personnes visées par l’article L.191-1 du Code de la Sécurité sociale.
Cet abaissement s’applique aussi en complément des dispositions prévues au chapitre II du titre IX du livre 1er du Code de la Sécurité sociale intitulé « Départ anticipé » visant les carrières longues, les travailleurs handicapés, l’inaptitude et l’invalidité, ainsi que l’exposition à des facteurs de risques professionnels (articles L.192-1 à L.192-5 du présent code).
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