Publié le 24 février 2020 par : Mme Fiat, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Au début de l’alinéa 4, ajouter le mot :
« foncièrement ».
Par ce sous-amendement, nous souhaitons appuyer l'amendement concerné, et souligner par la même le caractère foncièrement régressif de ce projet de loi. Le choix offert par le gouvernement se résume en effet en peu de mots : travailler toujours plus longtemps ou avoir une mauvaise pension. L’idée selon laquelle le régime universel qui fait partir tout le monde de la même ligne de départ pour cumuler des points dans sa besace serait « plus juste » et égalitaire est absurde et ne tient aucun compte des écarts d’espérance de vie : 6 ans entre un cadre et un ouvrier, 13 ans entre les 5% les plus riches et les 5% les plus pauvres. Les plus pauvres travailleront et cotiseront donc plus longtemps en proportion de leur espérance de vie pour moins profiter de la retraite. L’espérance de vie en bonne santé est de 63 ans. La réforme de Macron offre donc pour seule perspective de travailler au-delà de l’espérance de vie en bonne santé.
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