Publié le 30 juin 2020 par : Mme Ménard.
À l’alinéa 26, supprimer les mots :
« ou ne vise pas à améliorer la connaissance de la biologie humaine ».
La recherche sur l’embryon humain n’a rien d’anodin car un embryon est la plus jeune forme de l’être humain.
Aussi, alors que la recherche sur embryon soulève de nombreux enjeux éthiques, il est incompréhensible d’élargir les conditions pour autoriser la recherche non plus seulement en vue d’« une finalité médicale » mais également en vue de « [l’amélioration de] la connaissance de la biologie humaine ». Cette seconde disposition est tellement large que c’est laisser la porte ouverte à des autorisations de plus en plus libérales.
Cette mention ajoutée par le sénat est d’autant plus surprenante que des alternatives à la recherche sur les Cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) existent avec la recherche sur les cellules IPS.
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