Publié le 29 juin 2020 par : M. Bazin.
À la première phrase de l’alinéa 34, après le mot :
« conçus »,
insérer les mots :
« avec les gamètes de l’un au moins des membres d’un couple et ».
La loi de bioéthique de 1994 exige que l’un au moins des membres du couple fournisse ses gamètes pour concevoir l’embryon humain qui sera implanté dans l’utérus de la femme, dans l’intérêt de l’enfant. Cette pratique de l’AMP avec don de gamètes, très minoritaire (5 % des enfants nés par AMP) suscite la quête de ses origines de la part de certains enfants, ce qui a incité le législateur à envisager la levée de l’anonymat aux 18 ans de l’enfant. Un double don complexifie encore plus cette quête.
Il est donc primordial que, dans l’intérêt de l’enfant, dans le cadre de toute PMA, l’embryon humain reste conçu avec les gamètes de l’un au moins des membres du couple.
Tel est le sens de cet amendement.
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