Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Texte n° 2902

Amendement N° CL80 (Irrecevable)

Publié le 6 mai 2020 par : M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Nous proposons la mise en oeuvre d'une prime exceptionnelle pour les salariés. La perte de pouvoir d'achat et l'augmentation des dépenses est une réalité à prendre en compte.

Cette période de crise sanitaire a le mérite de démontrer, à ceux qui préféraient l’ignorer, que les travailleurs et les travailleuses essentiels à la société sont souvent les moins bien payés. Pourquoi un trader serait-il mieux payé qu’une aide-soignante ? Plus de 11 millions de salariés sont un chômage partiel, avec pour beaucoup une perte de revenus par rapport au revenu habituel. Ce, alors même que le gouvernement octroie des milliards d'aide aux grandes entreprises et laisse faire le versement de dividendes colossaux au sein des entreprises.

A minima, les salaires de ces professions essentielles doivent être augmentés, de même que le SMIC et les hauts revenus doivent être plafonnés. Sans cela, les caissières, les femmes de ménages, les livreurs et toutes les travailleuses et les travailleurs essentiels au fonctionnement des secteurs essentiels à la société sont maintenus dans la précarité, à laquelle vient s’ajouter l’exposition au risque sanitaire pendant la crise du coronavirus. Plus largement, c'est toute l’échelle des salaires qui doit être remise en question. Les femmes sont en première ligne. Elles sont 87% chez les infirmières, 97% chez les aides à domicile, 73% des agentes d'entretien, 76% des caissières, 71% dans l'enseignement. Hier comme aujourd'hui, le pays repose sur elles. Pourtant, elles gagnent 26% de moins que les hommes."

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