Publié le 14 juin 2020 par : Mme Josso, M. Falorni, M. François-Michel Lambert, M. Lassalle.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La moitié des 45000 écoles compte moins de quatre classes. (Rapport Mme Cécile Rilhac et Mme Valérie Bazin-Malgras)
Les très nombreuses petites écoles, rurales ou citadines, ne sont pour l’instant pas concernées par ce texte. Les directeurs d’école y officient cependant et le même type d’obligations, administratives, pédagogiques, relationnelles, et de sécurité, pèse sur eux.
Nous proposons donc que cet état de fait soit inscrit et pris en considération dans la loi.
Pour ce qui concerne la totalité des écoles, le rapport de Mme Cécile Rilhac et Mme Valérie Bazin-Malgras précise que: « les directeurs ont très peu de possibilités de déléguer leurs tâches matérielles et administratives ».
Notre école de la République a pâti effectivement de la diminution des emplois aidés. La suppression soudaine des aides administratives en contrat aidé dans de nombreuses écoles a accentué le mal-être et imposé une charge supplémentaire de travail aux directeurs, très souvent aussi responsables de l’ enseignement dans leur classe.
Le même rapport de Mme Cécile Rilhac et Mme Valérie Bazin-Malgras évoque ce sujet avec acuité : « La comparaison avec les collèges est édifiante : pour un nombre d’élèves pas toujours plus important que celui d’une école, le principal est épaulé par un principal-adjoint, un conseiller principal d’éducation (CPE), un adjoint-gestionnaire et un secrétariat ».
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