Amendement N° CF311 (Irrecevable)

La mobilité électrique repose évidemment sur le développement par les constructeurs automobiles de véhicules électriques mais également sur le déploiement et le maillage des bornes de recharge électrique sur tout le territoire.

Ces bornes sont directement ou indirectement connectées au réseau. Tous les experts s’entendent pour affirmer que la mobilité électrique est une opportunité pour notre réseau et notre système électrique, de par le pilotage de sa charge et la capacité de stockage qu’elle offre.

Suite au covid-19, des plans d’économies vont vraisemblablement être mis en œuvre dans les grands groupes français de l’énergie ou de l’automobile. Cela aura un impact probable sur les développements français du « Vehicle to Grid » (V2G) dont les bénéfices dans le quotidien de nos concitoyens et pour notre système électrique sont importants. Le V2G offre, en effet, de la flexibilité sur le réseau et permet d’éviter l’écrêtement et le gaspillage de la production électrique de sources renouvelables.

Si l’on souhaite que la France soit en avance sur cette technologie, il est nécessaire d’avoir de la visibilité et d’engager, dès maintenant, des décisions qui participeront à la relance. Ainsi, la technologie du V2G doit être fortement encouragée et soutenue.

Cet amendement vise à poser les premières briques d’un soutien sur cinq ans de la filière afin d’offrir de la visibilité aux acteurs en prévoyant l’ouverture de 20 millions d’euros en autorisations d’engagement supplémentaires et 4 millions d’euros de crédits de paiement pour 2020 dans le cadre du programme « Énergie, climat et après-mines » pour le recherche et le développement. En contrepartie, 20 millions d’euros d’autorisations d’engagement et 4 millions d’euros de crédits de paiement du programme « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » sont annulés.