Publié le 23 juillet 2020 par : Mme Thill, Mme Ménard, M. Son-Forget, M. Meyer Habib, M. Zumkeller, M. Lagarde, Mme Bassire.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale
« Aucune puissance terrestre n’a le droit d’exercer une contrainte quelconque sur la conscience d’un homme » écrivait Stefan Zweig dans « Conscience contre Violence ».
Le titre même de cet essai résume le débat : contraindre la conscience des hommes, c’est user de violence, c’est le forcer par la contrainte à faire une chose qu’il tient, pour quelque raison que ce soit, comme inacceptable.
Or ce projet de loi bafoue les principes les plus fondamentaux de notre société :
Il cherche à priver des enfants du droit d’avoir un père et une mère.
Il veut permettre la congélation d’embryons humains.
Et souhaiterait supprimer la clause de conscience pour ceux qui refuseraient de participer à cette pratique.
Ainsi que l’exposaient Geoffroy de Vries et Guillaume Drago dans les colonne du Figaro :
« La liberté de conscience est en quelque sorte la « petite sœur » de la liberté de pensée. Elle est moins connue et sans doute plus timide : elle peine souvent à s’exprimer… Elle a pourtant toute sa place dans la grande famille des libertés fondamentales. »
Refuser l’exercice d’une clause de conscience, c’est refuser la liberté de penser, c’est nier la liberté intérieure de chaque personne.
Et au delà de ça, c’est confier les femmes qui demanderaient une PMA à des médecins opposés à cet acte, qui ne s’y résigneraient qu’à reculons.
Pour les médecins comme pour les femmes elles mêmes, la clause de conscience doit être préservée en ce qui concerne la PMA.
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